© Luca Galuzzi / CC BY-SA 2.5
« Je vous appelle vous et vos collègues à tendre la main à toutes les composantes de la société pour tenter de rétablir des relations amicales au sein de la population dans un esprit de paix et de réconciliation », a déclaré le chef spirituel des Tibétains, dans une lettre adressée à la porte-parole du gouvernement birman Aung San Suu Kyi.
La lettre consultée par l’AFP lundi 11 septembre intervient alors que plus de 313 000 Rohingyas ont fui vers le Bangladesh depuis le 25 août selon le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés qui a dénoncé un nettoyage ethnique en Birmanie. « Les questions qu'on m'adresse laissent penser que nombreux sont ceux qui ont du mal à comprendre que ce qui semble arriver aux musulmans se passe dans un pays bouddhiste comme la Birmanie », a ajouté le lauréat du prix Nobel de la paix en 1989, qui s'est, à de nombreuses reprises, prononcé contre les persécutions en Birmanie.
« Dans des situations similaires, Bouddha aurait aidé ces pauvres musulmans », a-t-il également déclaré, en réponse aux ultranationalistes usant du bouddhisme pour commettre des exactions.
La lettre consultée par l’AFP lundi 11 septembre intervient alors que plus de 313 000 Rohingyas ont fui vers le Bangladesh depuis le 25 août selon le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés qui a dénoncé un nettoyage ethnique en Birmanie. « Les questions qu'on m'adresse laissent penser que nombreux sont ceux qui ont du mal à comprendre que ce qui semble arriver aux musulmans se passe dans un pays bouddhiste comme la Birmanie », a ajouté le lauréat du prix Nobel de la paix en 1989, qui s'est, à de nombreuses reprises, prononcé contre les persécutions en Birmanie.
« Dans des situations similaires, Bouddha aurait aidé ces pauvres musulmans », a-t-il également déclaré, en réponse aux ultranationalistes usant du bouddhisme pour commettre des exactions.
Avant lui, les Nobel Malala Yousafzai et Desmond Tutu s’étaient eux aussi élevés contre la répression violente de l’armée birmane contre la minorité musulmane.
L’Union bouddhiste de France (UBF) a, elle aussi, fermement condamné, vendredi 8 septembre, « les atrocités en cours commises contre le peuple Rohingya ». Selon l’UBF, « les principes fondamentaux du bouddhisme excluent tout recours à la violence ».
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