Le travail des ONG humanitaires est régulièrement entravé par les Rakhines bouddhistes dans l’Etat d’Arakan, à l’ouest de la Birmanie, une région où se concentrent les persécutions de musulmans.
Des groupes de bouddhistes s'en sont pris, mercredi 26 et jeudi 27 mars, aux bureaux de plusieurs organisations humanitaires situés à Sittwe. Elles sont régulièrement accusées de soutenir les Rohingyas musulmans - victimes d’un nettoyage ethnique - au détriment des Rakhines.
Plusieurs dizaines de travailleurs humanitaires birmans et étrangers ont été placés sous protection policière. Les attaques auraient été déclenchées, selon la police, par la faute d'une employée étrangère de l'ONG Malteser, accusée d'avoir manipulé un drapeau bouddhiste de manière non respectueuse.
Un départ des ONG pourrait être fatal pour les minorités persécutées. Les tensions demeurent vives dans la région, à l'approche du recensement prévu fin mars. Cette opération nationale, qui n'a pas été effectuée depuis 1983, permettra de renouveler les données démographiques. Les Rohingyas, non reconnus en Birmanie, y voient l'occasion d'affirmer leur identité et leur appartenance à la Birmanie mais craignent que des nationalistes bouddhistes se saisissent du recensement pour perpétrer des massacres d'ampleur et faire ainsi disparaître la minorité musulmane du pays.
Des groupes de bouddhistes s'en sont pris, mercredi 26 et jeudi 27 mars, aux bureaux de plusieurs organisations humanitaires situés à Sittwe. Elles sont régulièrement accusées de soutenir les Rohingyas musulmans - victimes d’un nettoyage ethnique - au détriment des Rakhines.
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