Les violences envers les musulmans de Birmanie ont repris de plus belle. Ces derniers jours, des émeutes interethniques ont provoqué la mort d’au moins 20 personnes à Meikhtila, dans le centre du pays. Tout serait parti d’une querelle entre un marchand d’or musulman et ses clients bouddhistes.
Au moins trois mosquées ont été détruites par le feu ainsi que des dizaines de commerces et de résidences appartenant à des musulmans. Plus de 6 000 personnes ont fui leurs domiciles.
Face à la gravité de la situation, le président birman Thein Sein a décrété, vendredi 22 mars, l’état d’urgence, qui permet à l’armée de prendre le contrôle de la ville et de ses environs.
Cependant, le calme n’est pas encore revenu, les rues restant aux mains d’émeutiers et de pillards armés de bâtons et de poignards qui font le tour de la ville. Plusieurs quartiers sont toujours en feu et des moines ont été vus en train d'empêcher les pompiers d'éteindre les incendies.
Plusieurs moines ont également menacé des journalistes qui tentaient de couvrir les événements, allant même jusqu’à les menacer avec des couteaux afin que leur soit remis les cartes-mémoires des caméras et appareils photos. Le groupe de journalistes s'est ensuite réfugié dans un monastère, où ils ont attendu que des policiers puissent les escorter pour quitter les lieux, rapporte l’Associated Press.
Depuis juin 2012, les musulmans de Birmanie, depuis longtemps discriminés, font face à une vague de violence sans précédent de la part des bouddhistes, particulièrement dans l’Etat d’Arakan, dans l’ouest du pays. Les Rohingyas, considérés comme l’une des ethnies les plus persécutées au monde, en sont les premières victimes. Les violences des derniers mois ont déjà coûté la vie à des centaines de personnes et ont provoqué le départ de milliers d’autres vers les pays voisins.
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Cependant, le calme n’est pas encore revenu, les rues restant aux mains d’émeutiers et de pillards armés de bâtons et de poignards qui font le tour de la ville. Plusieurs quartiers sont toujours en feu et des moines ont été vus en train d'empêcher les pompiers d'éteindre les incendies.
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