Plus d’une vingtaine de postes frontières ont été la cible d’attaques d’environ 150 rebelles rohingyas vendredi 25 août dans l’Arakan, dans l’ouest de la Birmanie. Selon le dernier bilan donné par le gouvernement, 12 policiers et 59 rebelles ont été tués. Le chef de l’armée birmane a indiqué que « les combats se poursuivaient » toujours et des armes auraient été dérobées par les assaillants dans plusieurs postes de police.
Les autorités birmanes a souligné « la coïncidence de ces attaques avec la publication du rapport final de la commission » dirigée par Kofi Annan. L’ancien secrétaire général des Nations unies, mandaté pour mettre au clair la situation dans l’Arakan, avait appelé, jeudi 24 août, la Birmanie à donner plus de droits à la minorité musulmane rohingya, faute de quoi, elle risquait de « se radicaliser ». « Si le mécontentement de la population est ignoré, ils seront plus facile à recruter pour les extrémistes », prévient-on.
En octobre 2016, une autre série d’attaques contre des postes frontières s’était déroulée dans cette zone. Plusieurs milliers de musulmans ont dû fuir vers le Bangladesh par la suite. Ils avaient alors dénoncé les exactions commises par l’armée : viols en réunion, tortures, meurtres et massacres.
Les Rohingyas, désignés comme la minorité la plus persécutée du monde, sont considérés comme des apatrides et régulièrement victimes des attaques d'ultranationalistes bouddhistes et des forces de l’ordre birmanes. Aujourd’hui, 120 000 musulmans vivent dans des camps de déplacés dans l’Arakan. Des Rohingyas mènent une riposte armée tels que l’Arakan Rohingya Salvation Army (ARSA), qui se trouverait dans les montagnes de la zone de May Yu, au nord de la région.
Les autorités birmanes a souligné « la coïncidence de ces attaques avec la publication du rapport final de la commission » dirigée par Kofi Annan. L’ancien secrétaire général des Nations unies, mandaté pour mettre au clair la situation dans l’Arakan, avait appelé, jeudi 24 août, la Birmanie à donner plus de droits à la minorité musulmane rohingya, faute de quoi, elle risquait de « se radicaliser ». « Si le mécontentement de la population est ignoré, ils seront plus facile à recruter pour les extrémistes », prévient-on.
En octobre 2016, une autre série d’attaques contre des postes frontières s’était déroulée dans cette zone. Plusieurs milliers de musulmans ont dû fuir vers le Bangladesh par la suite. Ils avaient alors dénoncé les exactions commises par l’armée : viols en réunion, tortures, meurtres et massacres.
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