La répression contre les Rohingyas révulse le cardinal Charles Maung Bo. L’archevêque de Yangon (ou Rangoon), capitale de la Birmanie, dans une lettre adressée lundi 26 juin aux musulmans birmans à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, a rappelé son engagement constant en faveur des Rohingyas, pour qui le pape François a appelé à prier en février dernier face aux persécutions dont la minorité est victime.
« Il existe des régions dans notre pays où la vie de nos frères et sœurs se trouve confrontée à la guerre et au déracinement. Que nos prières leur apportent paix et joie », écrit Mgr Bo, cité par Radio Vatican, rappelant « la paix est possible, la paix est le seul chemin ».
La Birmanie « dispose d’un grand potentiel pour offrir un bel avenir à ses fils et à ses filles. Mais des millions d’entre eux vivent actuellement une situation de pauvreté, des millions d’entre eux sont désormais des réfugiés en danger, forcés à vivre des formes d’esclavage moderne », indique le cardinal. « Nous continuons d’élever notre voix en leur nom (ceux des Rohingyas, ndlr). Quand ils périssaient en mer en tant que boat people, j’ai pointé du doigt les causes inhumaines de cette tragédie », ajoute-t-il.
« Les allégations de "nettoyage ethnique", les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité devraient faire l’objet d’une enquête approfondie et indépendante », souhaite le cardinal, appelant les autorités birmanes à coopérer avec les organisations internationales.
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La Birmanie « dispose d’un grand potentiel pour offrir un bel avenir à ses fils et à ses filles. Mais des millions d’entre eux vivent actuellement une situation de pauvreté, des millions d’entre eux sont désormais des réfugiés en danger, forcés à vivre des formes d’esclavage moderne », indique le cardinal. « Nous continuons d’élever notre voix en leur nom (ceux des Rohingyas, ndlr). Quand ils périssaient en mer en tant que boat people, j’ai pointé du doigt les causes inhumaines de cette tragédie », ajoute-t-il.
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