Radovan Karadzic, l’ancien leader des Serbes de Bosnie, a été jugé responsable du siège de Sarajevo qui a coûté la vie à 11 500 personnes entre 1992 et 1995. Il a aussi été reconnu coupable du génocide de Srebrenica où des séparatistes bosno-serbes ont tué 8 000 musulmans de Bosnie
Le verdict du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye est tombé jeudi 24 mars. Radovan Karadzic est condamné à 40 ans de prison.
Radovan Karadzic, qui avait osé dire en 2014 avoir été un « ami des musulmans », est aussi déclaré coupable « en tant qu’individu » de plusieurs accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. En revanche, le tribunal a estimé que les preuves de génocide en lien avec les meurtres commis contre les Musulmans (Bosniaques) et les Croates de Bosnie dans d'autres villes de l'ancienne république n'étaient pas suffisamment étayées.
Âgé de 70 ans, Radovan Karadzic est le plus haut responsable à être jugé par le tribunal pour des crimes commis pendant la guerre de Bosnie, après la mort en 2006 de l’ancien président serbe Slobodan Milosevic durant son procès. La guerre de Bosnie a fait plus de 100 000 morts et 2,2 millions de déplacés. Radovan Karadzic, ancien président de l’entité des Serbes de Bosnie, la Republika Srpska, est accusé d’avoir voulu diviser la Bosnie et « chasser à jamais les Musulmans et Croates des territoires revendiqués par les Serbes de Bosnie ».
Arrêté en 2008, après une traque de près de treize ans, son procès s’est ouvert en 2009. Il aura nécessité près de 600 témoins, 48 000 pages de procès-verbaux et 11 500 éléments de preuve.
Le verdict du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye est tombé jeudi 24 mars. Radovan Karadzic est condamné à 40 ans de prison.
Radovan Karadzic, qui avait osé dire en 2014 avoir été un « ami des musulmans », est aussi déclaré coupable « en tant qu’individu » de plusieurs accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. En revanche, le tribunal a estimé que les preuves de génocide en lien avec les meurtres commis contre les Musulmans (Bosniaques) et les Croates de Bosnie dans d'autres villes de l'ancienne république n'étaient pas suffisamment étayées.
Âgé de 70 ans, Radovan Karadzic est le plus haut responsable à être jugé par le tribunal pour des crimes commis pendant la guerre de Bosnie, après la mort en 2006 de l’ancien président serbe Slobodan Milosevic durant son procès. La guerre de Bosnie a fait plus de 100 000 morts et 2,2 millions de déplacés. Radovan Karadzic, ancien président de l’entité des Serbes de Bosnie, la Republika Srpska, est accusé d’avoir voulu diviser la Bosnie et « chasser à jamais les Musulmans et Croates des territoires revendiqués par les Serbes de Bosnie ».
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