« J'étais réellement un vrai ami des musulmans. » La phrase choque tant elle a été prononcée par Radovan Karadzic, l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, poursuivi pour son rôle dans la guerre de Bosnie (1992-1995), notamment marquée par le massacre de 8 000 musulmans à Srebrenica.
C’est ainsi que s’est défendu le criminel de guerre, mercredi 1er octobre, devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, à La Haye. Radovan Karadzic, qui assure lui-même sa défense, a concédé une « responsabilité morale » dans les crimes commis lors de la guerre de Bosnie mais a plaidé non coupable des onze accusations de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre retenus contre lui.
« Je connais la vérité, le bureau du procureur connaît la vérité et il tente de tromper la Cour », a-t-il argué à la barre. « Si j'étais un juge, je serais profondément offensé », a-t-il également lâché.
Durant les cinq années de procès écoulées, Radovan Karadzic, arrêté en 2008, a habitué à afficher une attitude provocante et désinvolte. En 2012, il avait même osé dire devant le tribunal qu’il devrait « être récompensé pour toutes les bonnes actions » qu’il a faites. De quoi révolter les victimes d’une guerre qui a fait 100 000 morts et 2,2 millions de déplacés.
La plaidoirie de son jugement doit se poursuivre, jeudi 2 octobre, avant la délibération des juges. Ces derniers ne livreront pas leur verdict avant un an.
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Ratko Mladic, le boucher de Srebrenica, arrêté
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Durant les cinq années de procès écoulées, Radovan Karadzic, arrêté en 2008, a habitué à afficher une attitude provocante et désinvolte. En 2012, il avait même osé dire devant le tribunal qu’il devrait « être récompensé pour toutes les bonnes actions » qu’il a faites. De quoi révolter les victimes d’une guerre qui a fait 100 000 morts et 2,2 millions de déplacés.
La plaidoirie de son jugement doit se poursuivre, jeudi 2 octobre, avant la délibération des juges. Ces derniers ne livreront pas leur verdict avant un an.
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