Les familles de Rizo Mustafic et de Hasan Nuhanovic ont enfin obtenu justice 18 ans après la tragédie de Srebrenica. La Cour de cassation des Pays-Bas a jugé, vendredi 6 septembre, l'Etat néerlandais responsable de la mort de trois musulmans bosniaques en 1995. Les trois victimes avaient été tuées par les forces serbes de Bosnie après avoir été expulsé de la base où étaient réfugiés les Casques bleus néerlandais lors du massacre de Srebrenica.
La Haye s'était pourvue en cassation après que la Cour d'appel de La Haye eût estimé le 5 juillet 2011 que les soldats néerlandais n'auraient pas dû chasser de la base les trois Bosniaques : un électricien des Casques bleus néerlandais, Rizo Mustafic, ainsi que le père et le frère d'un interprète du bataillon, Hasan Nuhanovic.
Les militaires n'avaient pas autorisé les proches de l’interprète à rester sur leur base parce que lui seul faisait partie du personnel de l'ONU.
Les Casques bleus néerlandais étaient chargés de la protection de l’enclave de Srebrenica lors de sa prise en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie commandées par le général Ratko Mladic, poursuivi pour génocide devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).
Faiblement armés, les soldats néerlandais ont cédé face aux forces serbes. Plus de 8 000 garçons et hommes musulmans avaient alors été massacrés.
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La Haye s'était pourvue en cassation après que la Cour d'appel de La Haye eût estimé le 5 juillet 2011 que les soldats néerlandais n'auraient pas dû chasser de la base les trois Bosniaques : un électricien des Casques bleus néerlandais, Rizo Mustafic, ainsi que le père et le frère d'un interprète du bataillon, Hasan Nuhanovic.
Les militaires n'avaient pas autorisé les proches de l’interprète à rester sur leur base parce que lui seul faisait partie du personnel de l'ONU.
Les Casques bleus néerlandais étaient chargés de la protection de l’enclave de Srebrenica lors de sa prise en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie commandées par le général Ratko Mladic, poursuivi pour génocide devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).
Faiblement armés, les soldats néerlandais ont cédé face aux forces serbes. Plus de 8 000 garçons et hommes musulmans avaient alors été massacrés.
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