Le Sommet des consciences de Fès s'est tenu jeudi 3 novembre, en amont de la COP 22 à Marrakach, au Maroc. © Samia Hathroubi
Le Sommet de Fès pour la Conscience Climat s’est tenue jeudi 3 novembre au Maroc, moins d’une semaine avant le début de la Conférence de Marrakech (COP22) qui doit se tenir du 7 au 18 novembre 2016. Il a réuni des dignitaires religieux, des personnalités intellectuelles, militantes et des représentants d’organisations engagées sur la question écologique.
Cette rencontre a pour ambition d’« interpeler les patrimoines spirituels et les consciences éthiques dans leur diversité pour élaborer les bases d’une nouvelle conscience écologique partagée ». Elle fait suite au Sommet des consciences pour le climat organisé en juillet 2015 à Paris par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) à l’initiative de Nicolas Hulot. A l’issue de cet événement, une campagne internationale intitulée « Why do I care » avait été lancée.
Les participants au sommet ont lancé l'Appel de Fès pour une conscience climatique universelle, dans lequel ils appellent aussi à « faire de la COP22, le point de départ d’une nouvelle ère dans laquelle la conscience climatique volontariste est reconnue en tant que facteur déterminant dans notre relation avec la Terre pour rompre avec : les habitudes de consommation excessives et destructrices des ressources ; les comportements négatifs et attentistes, qui ne contribuent pas à la préservation de notre planète, de l’humanité et de toutes les autres espèces ; toutes formes d’égoïsme, de gaspillage et d’indifférence avant qu’il ne soit trop tard ».
Dans une déclaration interreligieuse qui sera officiellement remise le 10 novembre en pleine COP22, les signataires exigent « que les États soient liés par leur éthique et par leur bonne foi pour honorer leurs engagements pris » lors de la signature de l’Accord de Paris et qu’ils respectent « les obligations relevant des droits de l'Homme, notamment les droits des peuples indigènes, l'égalité des sexes, la sécurité alimentaire et l'équilibre entre les générations ». Les signataires de l’appel demandent que « les gouvernements accroissent rapidement leurs engagements afin de réduire les émissions, avec l'objectif de contenir l’augmentation des température en deçà de 1,5°C »
L'Accord de Paris, qui devait être ratifié par au moins 55 pays qui représentent à eux seuls 55 % des émissions de gaz à effet de serre, est entré en vigueur vendredi 4 novembre. Aujourd'hui, 92 des 192 pays ayant signé le texte l'ont ratifié. De bon augure, trois jours avant le début de la COP22.
Cette rencontre a pour ambition d’« interpeler les patrimoines spirituels et les consciences éthiques dans leur diversité pour élaborer les bases d’une nouvelle conscience écologique partagée ». Elle fait suite au Sommet des consciences pour le climat organisé en juillet 2015 à Paris par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) à l’initiative de Nicolas Hulot. A l’issue de cet événement, une campagne internationale intitulée « Why do I care » avait été lancée.
Les participants au sommet ont lancé l'Appel de Fès pour une conscience climatique universelle, dans lequel ils appellent aussi à « faire de la COP22, le point de départ d’une nouvelle ère dans laquelle la conscience climatique volontariste est reconnue en tant que facteur déterminant dans notre relation avec la Terre pour rompre avec : les habitudes de consommation excessives et destructrices des ressources ; les comportements négatifs et attentistes, qui ne contribuent pas à la préservation de notre planète, de l’humanité et de toutes les autres espèces ; toutes formes d’égoïsme, de gaspillage et d’indifférence avant qu’il ne soit trop tard ».
Dans une déclaration interreligieuse qui sera officiellement remise le 10 novembre en pleine COP22, les signataires exigent « que les États soient liés par leur éthique et par leur bonne foi pour honorer leurs engagements pris » lors de la signature de l’Accord de Paris et qu’ils respectent « les obligations relevant des droits de l'Homme, notamment les droits des peuples indigènes, l'égalité des sexes, la sécurité alimentaire et l'équilibre entre les générations ». Les signataires de l’appel demandent que « les gouvernements accroissent rapidement leurs engagements afin de réduire les émissions, avec l'objectif de contenir l’augmentation des température en deçà de 1,5°C »
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