Sur le vif
Les candidats aux élections du Conseil régional du culte musulman (CRCM) avaient jusqu’à mercredi soir pour s’inscrire dans les listes. Mais comme prévu, peu ont pris la peine de se déplacer.
Selon Azzedine Gaci, seuls 15% des lieux de prière de la région se sont inscrits via leurs représentants, soit 35 associations cultuelles sur 260. Le président du CRCM Rhône-Alpes, proche de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), a décidé finalement de ne se présenter pour un nouveau mandat.
L’écart entre 2008 et 2011 est flagrante. 80% des mosquées de la région s'étaient en effet inscrites en 2008. La décision prise par l’UOIF et la Fédération nationale de la Grande mosquée de Paris (FNGMP) de boycotter les élections du 5 et du 19 juin a fortement contribué à ce résultat.
Pour couronner le tout, le Mili Görus (turc) et la Grande mosquée de Lyon ont également décidé de ne pas participer aux élections afin de soutenir la demande de leur report. Le Ditib, autre fédération turque, ne s’est pas non plus inscrit, semble-t-il, sur les listes.
Ce désintérêt total pour les élections se retrouve également dans toutes les autres régions. « Il est toujours temps de les reporter après les élections présidentielles de 2012 si on veut donner à cette représentation des chances de réussir, en s'accordant sur de nouveaux critères de représentativité », a déclaré M. Gaci après l’annonce des résultats.
Désormais, le Rassemblement des musulmans de France (RMF), dont le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui est issu, est bien seul. La crédibilité de l’instance est plus que jamais remis en cause.
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Selon Azzedine Gaci, seuls 15% des lieux de prière de la région se sont inscrits via leurs représentants, soit 35 associations cultuelles sur 260. Le président du CRCM Rhône-Alpes, proche de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), a décidé finalement de ne se présenter pour un nouveau mandat.
L’écart entre 2008 et 2011 est flagrante. 80% des mosquées de la région s'étaient en effet inscrites en 2008. La décision prise par l’UOIF et la Fédération nationale de la Grande mosquée de Paris (FNGMP) de boycotter les élections du 5 et du 19 juin a fortement contribué à ce résultat.
Pour couronner le tout, le Mili Görus (turc) et la Grande mosquée de Lyon ont également décidé de ne pas participer aux élections afin de soutenir la demande de leur report. Le Ditib, autre fédération turque, ne s’est pas non plus inscrit, semble-t-il, sur les listes.
Ce désintérêt total pour les élections se retrouve également dans toutes les autres régions. « Il est toujours temps de les reporter après les élections présidentielles de 2012 si on veut donner à cette représentation des chances de réussir, en s'accordant sur de nouveaux critères de représentativité », a déclaré M. Gaci après l’annonce des résultats.
Désormais, le Rassemblement des musulmans de France (RMF), dont le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui est issu, est bien seul. La crédibilité de l’instance est plus que jamais remis en cause.
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