A Marseille, Omar Djellil, était le seul à avoir bravé l’interdiction de manifester le 22 septembre dernier contre les caricatures du Prophète Muhammad publiées par Charlie Hebdo.
Depuis, le militant associatif poursuit son combat. Il a déposé, vendredi 5 octobre, une plainte pour « violation de la liberté d’expression », de « diffamation », d’« atteinte à l’ordre public et à la sécurité nationale » et d’« incitation à la haine raciale et religieuse » contre l’hebdomadaire satirique devant le parquet de Marseille et de Paris, nous informe Omar Djellil.
Omar Djellil en son nom propre et en celui de son association « Présence citoyenne », « un groupe d’appui » composé de six membres venant en aide aux « gens en précarité », a également porté plainte contre le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lundi 8 octobre.
Il reproche au chef du gouvernement et à un de ses ministres d’avoir interdit toute manifestation contre les caricatures de Charlie Hebdo et le film islamophobe qui a provoqué bien des remous dans les pays musulmans. Il les poursuit en justice pour « violation du Code Pénal, de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 aout 1789, de la Convention européenne des droits de l’Homme, de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Constitution française » qui instaurent tous la liberté de manifester, nous déclare-t-il.
Depuis, le militant associatif poursuit son combat. Il a déposé, vendredi 5 octobre, une plainte pour « violation de la liberté d’expression », de « diffamation », d’« atteinte à l’ordre public et à la sécurité nationale » et d’« incitation à la haine raciale et religieuse » contre l’hebdomadaire satirique devant le parquet de Marseille et de Paris, nous informe Omar Djellil.
Omar Djellil en son nom propre et en celui de son association « Présence citoyenne », « un groupe d’appui » composé de six membres venant en aide aux « gens en précarité », a également porté plainte contre le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lundi 8 octobre.
Il reproche au chef du gouvernement et à un de ses ministres d’avoir interdit toute manifestation contre les caricatures de Charlie Hebdo et le film islamophobe qui a provoqué bien des remous dans les pays musulmans. Il les poursuit en justice pour « violation du Code Pénal, de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 aout 1789, de la Convention européenne des droits de l’Homme, de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Constitution française » qui instaurent tous la liberté de manifester, nous déclare-t-il.
Une interdiction de manifester liberticide
Dans sa plainte dirigée contre le gouvernement que Saphirnews a consulté, M. Djellil estime que les « menaces et chantages » des autorités interdisant de protester ont porté un « préjudice moral énorme » à tous les musulmans et autres Français désirant se réunir pacifiquement pour dénoncer les caricatures dont a fait l'objet l'islam.
« On ne peut pas interdire une manifestation ! Sur quelles bases ? », s’insurge-t-il. « La jurisprudence de la Cour européenne va dans notre sens », assure-t-il. Selon lui, les arguments de Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault ne tiennent pas. « La manifestation contre le film anti-islam devant l’ambassade des Etats-Unis (le 15 septembre, ndlr) a été la caution pour interdire à toute personne de manifester. On a dit que les manifestants étaient des salafistes alors que ce n’était pas le cas. On a préjugé de faits qui n’existent pas », poursuit le militant associatif.
Il dénonce par ailleurs, la « rafle » dont ont été victime des « Maghrébins » sur la place du Trocadéro à Paris lors du week-end d’interdiction et appelle ceux qui en ont été l’objet à se manifester auprès de lui pour qu’il s’engage dans leur défense. « Bientôt, on va porter un croissant jaune ? », s’interroge, indigné, Omar Djellil.
Reste à savoir si la justice saura condamner une publication qui se plaît à taper sur les musulmans pour doper ses ventes, mais également l'Etat a fortiori. « La loi doit s’exprimer clairement », juge Omar Djellil. Au moins trois plaintes ont été déposé jusque là contre Charlie Hebdo, dont celle de Christine Boutin, présidente du parti démocrate-chrétien, pour « mise en danger de la vie d’autrui ».
« On ne peut pas interdire une manifestation ! Sur quelles bases ? », s’insurge-t-il. « La jurisprudence de la Cour européenne va dans notre sens », assure-t-il. Selon lui, les arguments de Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault ne tiennent pas. « La manifestation contre le film anti-islam devant l’ambassade des Etats-Unis (le 15 septembre, ndlr) a été la caution pour interdire à toute personne de manifester. On a dit que les manifestants étaient des salafistes alors que ce n’était pas le cas. On a préjugé de faits qui n’existent pas », poursuit le militant associatif.
Il dénonce par ailleurs, la « rafle » dont ont été victime des « Maghrébins » sur la place du Trocadéro à Paris lors du week-end d’interdiction et appelle ceux qui en ont été l’objet à se manifester auprès de lui pour qu’il s’engage dans leur défense. « Bientôt, on va porter un croissant jaune ? », s’interroge, indigné, Omar Djellil.
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