Aucune manifestation de musulmans n'a été constaté samedi 22 septembre en France.
Aucun rassemblement de masse, aucune violence n’ont été constatés en France ce weekend contrairement à ce qu’avait imaginé le ministère de l’Intérieur dans son scénario catastrophe. Les pouvoirs publics se sont faits peur puisque moins d’une trentaine de personnes ont bravé l’interdiction de manifester… dans toute la France.
A Marseille, on a compté une soixantaine de CRS, appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie, pour un seul manifestant, Omar Djellil, un responsable associatif.
Pour rappel, quelque 200 personnes sont descendus dans les rues de Paris une semaine plus tôt, une goutte d'eau comparée aux 5 à 6 millions de musulmans de France. Mais depuis, le ministère de l'Intérieur a lancé un message de fermeté à leur égard. Pour qu'il soit bien compris, un jeune homme de 24 ans a d'ailleurs écopé, samedi 22 septembre, de trois mois de prison ferme pour « port d’arme » lors de la précédente manifestation parisienne.
Les musulmans contrôlés au faciès à Paris
Les mass-médias ont fait état d’une cinquantaine de personnes interpellées pour des contrôles d’identité sur la place du Trocadéro, où une trentaine de cars de gendarmerie ont été aperçus. Selon la préfecture de police de Paris, elles « ne respectaient pas les interdictions ». Mais comme le souligne bien une vidéo du Parisien, les personnes arrêtées, uniquement des musulmans ou ceux qui paraissaient l’être, n’étaient pas des manifestants, seulement des badauds ou des touristes.
Dans le tas, on compte notamment des femmes voilées, qui ont été empêchées de continuer leur ballade parisienne. Les « musulmans d'apparence », selon le terme employé Nicolas Sarkozy en mars 2012, étaient seuls sujets à être contrôlés. Plusieurs d’entre eux ont ainsi refusé de présenter leurs papiers.
Les policiers ne se sont pas gênés pour faire du contrôle au faciès à l’heure où Manuel Valls s’est récemment déclaré contre la mise en place du récépissé pour lutter contre les contrôles basés sur l'apparence physique.
A Marseille, on a compté une soixantaine de CRS, appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie, pour un seul manifestant, Omar Djellil, un responsable associatif.
Pour rappel, quelque 200 personnes sont descendus dans les rues de Paris une semaine plus tôt, une goutte d'eau comparée aux 5 à 6 millions de musulmans de France. Mais depuis, le ministère de l'Intérieur a lancé un message de fermeté à leur égard. Pour qu'il soit bien compris, un jeune homme de 24 ans a d'ailleurs écopé, samedi 22 septembre, de trois mois de prison ferme pour « port d’arme » lors de la précédente manifestation parisienne.
Les musulmans contrôlés au faciès à Paris
Les mass-médias ont fait état d’une cinquantaine de personnes interpellées pour des contrôles d’identité sur la place du Trocadéro, où une trentaine de cars de gendarmerie ont été aperçus. Selon la préfecture de police de Paris, elles « ne respectaient pas les interdictions ». Mais comme le souligne bien une vidéo du Parisien, les personnes arrêtées, uniquement des musulmans ou ceux qui paraissaient l’être, n’étaient pas des manifestants, seulement des badauds ou des touristes.
Dans le tas, on compte notamment des femmes voilées, qui ont été empêchées de continuer leur ballade parisienne. Les « musulmans d'apparence », selon le terme employé Nicolas Sarkozy en mars 2012, étaient seuls sujets à être contrôlés. Plusieurs d’entre eux ont ainsi refusé de présenter leurs papiers.
Les policiers ne se sont pas gênés pour faire du contrôle au faciès à l’heure où Manuel Valls s’est récemment déclaré contre la mise en place du récépissé pour lutter contre les contrôles basés sur l'apparence physique.
L’interdiction de manifester « justifiée »
Alors que la liberté de manifester est une liberté garantie par la Constitution et la Convention européenne des droits de l'Homme, son interdiction « était totalement justifiée pour des raisons d'ordre public » selon le ministre de l’Intérieur. Il a tenu à rendre « hommage » à « l'esprit républicain » des musulmans de France après cette journée « sans incident ».
Du côté des organisations et des associations musulmanes, on se félicite que l’appel à ne pas manifester ait été respecté. La communauté a fait preuve d’« une démonstration de maturité » et a répondu par « un silence méprisant à ceux qui ont voulu la provoquer », selon Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris.
Ailleurs en Europe, les manifestations n’ont pas été interdites. La presse suisse fait état de 200 à 400 musulmans qui se sont rassemblés dans le calme samedi à Berne contre le film anti-islam à l'appel de plusieurs organisations musulmanes, dont le Conseil central islamique suisse (CCIS). Quelque 1 500 personnes ont aussi manifesté sans incident à Dortmund, dans l'ouest de l'Allemagne, pour réclamer plus de respect à l'égard de l'islam. A Athènes, un milliers de manifestants - principalement des membres de la communauté pakistanaise - ont défilé dans les rues mais quelques incidents ont été constatés et ils ont fini par être dispersés par la police avec des gaz lacrymogènes.
Du côté des organisations et des associations musulmanes, on se félicite que l’appel à ne pas manifester ait été respecté. La communauté a fait preuve d’« une démonstration de maturité » et a répondu par « un silence méprisant à ceux qui ont voulu la provoquer », selon Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris.
Ailleurs en Europe, les manifestations n’ont pas été interdites. La presse suisse fait état de 200 à 400 musulmans qui se sont rassemblés dans le calme samedi à Berne contre le film anti-islam à l'appel de plusieurs organisations musulmanes, dont le Conseil central islamique suisse (CCIS). Quelque 1 500 personnes ont aussi manifesté sans incident à Dortmund, dans l'ouest de l'Allemagne, pour réclamer plus de respect à l'égard de l'islam. A Athènes, un milliers de manifestants - principalement des membres de la communauté pakistanaise - ont défilé dans les rues mais quelques incidents ont été constatés et ils ont fini par être dispersés par la police avec des gaz lacrymogènes.
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