Sur le vif
Tandis que de nombreuses organisations musulmanes de France réfléchissent aux éventuelles possibilités que leur offre la justice pour porter plainte contre Charlie Hebdo, deux associations ont sauté le pas, mercredi 19 septembre, pour dénoncer la publication de dessins provocateurs du Prophète Muhammad.
Si la première plainte pour « diffamation » et « injure publique », déposée par l'Association des Musulmans de Meaux et de sa région, n’est guère surprenante, on s’interroge sur la nature de la seconde plainte pour « provocation à la haine », déposée par « l'Association syrienne pour la liberté », domiciliée dans le XXe arrondissement de Paris.
Les plaignants, dont les organisations musulmanes ignorent l’identité, accusent le journal de « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence nationale, raciale ou religieuse » et de « diffamation publique raciale, religieuse ». Le parquet devra décider des éventuelles suites judiciaires. Mais la plainte « n'est pas des plus rigoureuses dans sa formulation », selon une source judiciaire.
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Les plaignants, dont les organisations musulmanes ignorent l’identité, accusent le journal de « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence nationale, raciale ou religieuse » et de « diffamation publique raciale, religieuse ». Le parquet devra décider des éventuelles suites judiciaires. Mais la plainte « n'est pas des plus rigoureuses dans sa formulation », selon une source judiciaire.
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