Jeudi, un tribunal danois a débouté la plainte pour diffamation déposée par sept organisations musulmanes du Danemark contre le quotidien danois "Jyllands-Posten", qui, le 30 septembre 2005, avait publié pour la première fois les caricatures de Mahomet.
Le tribunal municipal d'Aarhus a reconnu qu'il ne pouvait être exclu que certains musulmans aient pu être offensés par ces 12 caricatures mais qu'il n'y avait aucune raison de présumer que ces dessins avaient été réalisés avec l'intention "d'être irrespectueux envers les musulmans".
Les organisations musulmanes réclamaient 100.000 couronnes danoises (13.400 euros) de dommages et intérêts au rédacteur en chef du "Jyllands-Posten", Carsten Juste, au chef du service Culture Flemming Rose, qui avaient donné leur accord pour la publication des caricatures.
Le Parquet général du Danemark avait annoncé dès mars dernier qu'il n'engagerait pas de poursuites contre le "Jyllands-Posten", en estimant que la publication des 12 caricatures ne constituait pas une infraction à la législation danoise.
Le "Jyllands-Posten" avait présenté ses excuses mais a justifié sa décision de publier les dessins, faisant valoir le droit à la liberté d'expression.
Dans les pays musulmans, le verdict du tribunal danois a été accueilli avec déception. "Ce n'est pas au tribunal de décider si les musulmans auront de la rancune ou pas", a affirmé Ameer u-Azeem, porte-parole de la Jamaat-e-Islami, un mouvement membre de l'Alliance islamique qui a organisé des protestations massives au Pakistan au début de l'année.
Le tribunal municipal d'Aarhus a reconnu qu'il ne pouvait être exclu que certains musulmans aient pu être offensés par ces 12 caricatures mais qu'il n'y avait aucune raison de présumer que ces dessins avaient été réalisés avec l'intention "d'être irrespectueux envers les musulmans".
Les organisations musulmanes réclamaient 100.000 couronnes danoises (13.400 euros) de dommages et intérêts au rédacteur en chef du "Jyllands-Posten", Carsten Juste, au chef du service Culture Flemming Rose, qui avaient donné leur accord pour la publication des caricatures.
Le Parquet général du Danemark avait annoncé dès mars dernier qu'il n'engagerait pas de poursuites contre le "Jyllands-Posten", en estimant que la publication des 12 caricatures ne constituait pas une infraction à la législation danoise.
Le "Jyllands-Posten" avait présenté ses excuses mais a justifié sa décision de publier les dessins, faisant valoir le droit à la liberté d'expression.
Dans les pays musulmans, le verdict du tribunal danois a été accueilli avec déception. "Ce n'est pas au tribunal de décider si les musulmans auront de la rancune ou pas", a affirmé Ameer u-Azeem, porte-parole de la Jamaat-e-Islami, un mouvement membre de l'Alliance islamique qui a organisé des protestations massives au Pakistan au début de l'année.