Depuis l’intervention française en République centrafricaine, les lynchages de civils sont loin d’avoir cessés. Près d’un millier de personnes ont été tuées depuis le 5 décembre lors de l’offensive des milices chrétiennes « anti-balaka » (anti-machettes) contre des civils musulmans, rapporte Amnesty International jeudi 19 décembre.
Le jour de l’offensive, ces derniers « ont fait du porte-à-porte et tué jusqu'à environ 60 hommes musulmans », explique l’organisation de défense de droits de l’Homme. Plusieurs dizaines d'autres personnes ont été massacrées depuis, notamment dans la capitale Bangui.
En représailles, les forces de l’ex-rébellion Séléka « ont mené des représailles à grande échelle contre les chrétiens, tuant près de 1 000 hommes en deux jours et pillant systématiquement les maisons des civils », indique Amnesty, précisant qu'un « petit nombre de femmes et d'enfants ont également été tués ». « Malgré la présence des troupes françaises et africaines censées protéger les populations, des civils continuent d’être tués quotidiennement, avec au moins 90 personnes tuées depuis le 8 décembre, certaines exécutées par balles, d’autres lynchées par la foule en colère ou tuées à coups de machettes », ajoute Amnesty.
Les « atrocités sectaires s'intensifient », constate également Human Rights Watch (HRW), jeudi. « De graves violations des droits humains continuent d'être commises dans le nord du pays ainsi qu'à Bangui », précise l’ONG.
Face au chaos, des troupes au sol de plusieurs pays de l'Union européenne devraient bientôt être déployées en Centrafrique en soutien aux 1 600 soldats français, a annoncé cette semaine le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. La Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne sont de ceux qui ont annoncé leur aide.
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En représailles, les forces de l’ex-rébellion Séléka « ont mené des représailles à grande échelle contre les chrétiens, tuant près de 1 000 hommes en deux jours et pillant systématiquement les maisons des civils », indique Amnesty, précisant qu'un « petit nombre de femmes et d'enfants ont également été tués ». « Malgré la présence des troupes françaises et africaines censées protéger les populations, des civils continuent d’être tués quotidiennement, avec au moins 90 personnes tuées depuis le 8 décembre, certaines exécutées par balles, d’autres lynchées par la foule en colère ou tuées à coups de machettes », ajoute Amnesty.
Les « atrocités sectaires s'intensifient », constate également Human Rights Watch (HRW), jeudi. « De graves violations des droits humains continuent d'être commises dans le nord du pays ainsi qu'à Bangui », précise l’ONG.
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