La Centrafrique est le théâtre de massacres intercommunautaires mais un quartier de Bangui échappe miraculeusement au climat de violences général. L’église catholique Saint-Mathias, située dans un quartier majoritairement musulman de la capitale, est protégée par de jeunes musulmans du quartier, tout comme la minorité chrétienne qui y réside.
Cette information rapportée par La Croix tranche avec l’image apocalyptique mais réelle qui nous parvient de Centrafrique.
Pour protéger au mieux cette église, les musulmans sont mobilisés en formant des équipes de jour comme de nuit, 4 à 30 personnes selon les moments. A l’origine de l’initiative, Mahomat Chaïbu, 25 ans, un étudiant à l’école coranique qui a vite pris la mesure de la situation lors des premiers graves affrontements qui ont secoué sa ville.
« Quand Mahomat est venu me voir, le dimanche suivant, pour m’exposer leur rôle, j’ai été stupéfait. J’avais bien vu ces jeunes. Je croyais qu’ils nous surveillaient, nous voulaient du mal. Or, ils nous protégeaient. La surprise a été totale. C’est exceptionnel, au regard de ce qui est en train de se dérouler dans tout le pays », a déclaré le prêtre de l’église, Benjamin Tito Soya.
Sa paroisse accueille des réfugiés du conflit dont le nombre ne cesse de grossir. Une belle histoire qui, s’il ne masque malheureusement pas les atrocités commises depuis des mois en Centrafrique. montre que les religions sont des facteurs de paix, non leur instrumentalisation.
Dernièrement, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, le pasteur Nicolas Guerékoyame Gbangou, président de l'association des églises évangéliques, et l’imam Oumar Kobine Layama, président de la Communauté islamique centrafricaine, se sont affichés ensemble pour appeler la population à ne pas céder aux discours de haine et aux appels à la vengeance, ceci dans l'espoir d'enrayer au plus vite les violences.
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« Quand Mahomat est venu me voir, le dimanche suivant, pour m’exposer leur rôle, j’ai été stupéfait. J’avais bien vu ces jeunes. Je croyais qu’ils nous surveillaient, nous voulaient du mal. Or, ils nous protégeaient. La surprise a été totale. C’est exceptionnel, au regard de ce qui est en train de se dérouler dans tout le pays », a déclaré le prêtre de l’église, Benjamin Tito Soya.
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