Charlie Hebdo, l’hebdomadaire satirique connu pour avoir publié des caricatures du Prophète Muhammad en 2006, sort un numéro spécial, mercredi 2 novembre, en réaction à la victoire d’Ennahdha en Tunisie et à l’annonce du CNT que la charia serait la principale source de législation de la Libye.
Charlie Hebdo, qui a nommé Muhammad « rédacteur en chef » du journal, se rebaptisera à cette occasion Charia Hebdo.
« Le prophète de l'islam ne s'est pas fait prier pour accepter et nous l'en remercions », précise ironiquement le communiqué. En une du journal, un dessin représente Muhammad visiblement joyeux avec ces mots : « 100 coups de fouet, si vous n'êtes pas morts de rire ! ».
« Ce qui nous a fait réagir, c’est ce qui s’est passé en Tunisie et en Libye, où on a vu réapparaître la charia. (…) On nous a dit que ce n’était pas si grave que ça. On s’est dit qu’on allait faire Charia Hebdo », a expliqué sur Europe 1 Riss, le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo.
Voir réapparaître la charia dans ces pays ? Une désinformation flagrante qui a le don d’accroître bien des inquiétudes des Français sur la situation des pays de la rive sud de la Méditerranée. Mais peu importe la vérité, Charlie Hebdo, qui n'a de cesse de réduire la charia à des lois archaïques et qui a su faire de l’islam – ou plutôt de sa caricature – son fonds de commerce, surfe sur la provocation pour relancer son journal en perte de vitesse.
« On n'a pas l'impression d'avoir fait une provocation supplémentaire. On a l'impression simplement de faire notre boulot comme d'habitude. La seule différence cette semaine, c'est que Mahomet est en couverture et que c'est assez rare de le mettre en couverture », a réagi Charb, dessinateur et directeur de la publication de Charlie Hebdo. Les musulmans, que le journal espère provoquer, sauront rester dignes.
Lire aussi :
Tunisie : la démocratie a rendu son verdict
Charlie Hebdo, qui a nommé Muhammad « rédacteur en chef » du journal, se rebaptisera à cette occasion Charia Hebdo.
« Le prophète de l'islam ne s'est pas fait prier pour accepter et nous l'en remercions », précise ironiquement le communiqué. En une du journal, un dessin représente Muhammad visiblement joyeux avec ces mots : « 100 coups de fouet, si vous n'êtes pas morts de rire ! ».
« Ce qui nous a fait réagir, c’est ce qui s’est passé en Tunisie et en Libye, où on a vu réapparaître la charia. (…) On nous a dit que ce n’était pas si grave que ça. On s’est dit qu’on allait faire Charia Hebdo », a expliqué sur Europe 1 Riss, le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo.
Voir réapparaître la charia dans ces pays ? Une désinformation flagrante qui a le don d’accroître bien des inquiétudes des Français sur la situation des pays de la rive sud de la Méditerranée. Mais peu importe la vérité, Charlie Hebdo, qui n'a de cesse de réduire la charia à des lois archaïques et qui a su faire de l’islam – ou plutôt de sa caricature – son fonds de commerce, surfe sur la provocation pour relancer son journal en perte de vitesse.
« On n'a pas l'impression d'avoir fait une provocation supplémentaire. On a l'impression simplement de faire notre boulot comme d'habitude. La seule différence cette semaine, c'est que Mahomet est en couverture et que c'est assez rare de le mettre en couverture », a réagi Charb, dessinateur et directeur de la publication de Charlie Hebdo. Les musulmans, que le journal espère provoquer, sauront rester dignes.
Lire aussi :
Tunisie : la démocratie a rendu son verdict