(Photo L'Union/L'Ardennais)
Encore une nouvelle affaire de jupe (trop) longue… A Charleville-Mézières (Ardennes), Sarah K. a été exclue de son collège à deux reprises à cause d’une jupe considérée comme « un signe ostentatoire d’appartenance religieuse », rapporte le journal local L’Ardennais. ce mardi 28 avril
La direction académique persiste et signe tandis que ce genre d’affaires laisse toujours autant perplexes les observateurs. La jeune élève de 15 ans n’a pas pu rejoindre sa classe du collège Léo-Lagrange, au quartier de la Ronde Couture, les 16 et 25 avril derniers. La maintenant à la porte du collège, Maryse Dubois, la principale, lui a expliqué que sa jupe noire, « trop longue », était contraire à la loi sur la laïcité à l’école.
L’adolescente raconte qu'elle porte le hijab depuis un an mais se dévoile « tous les matins avant d’entrer au collège », sachant pertinemment qu’elle n’a « pas le droit à l’intérieur ». Ainsi, la jeune fille ne comprend absolument pas où se situe l’infraction. Elle s’est procuré sa jupe, « chez Kiabi, pour 2 € », précise Sarah, qui se sent obligée de justifier son achat. « Cette jupe n’a vraiment rien de particulier, elle est toute simple, elle n’a rien d’ostentatoire », s’excuse presque la jeune fille. « Il n’y a aucun signe religieux du tout. »
Furieux, et pour cause, ses parents estiment que « ce n’est pas interdit par la loi de mettre des jupes longues ». Mais l'académie n’en démord pas et maintient l'exclusion temporaire.
Le cas de Sarah n’est pas une première. En 2014, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) a recensé 130 cas d’élèves exclues à cause de leur tenue vestimentaire.
Toujours aussi difficile à expliquer et à comprendre, ce nouveau cas a fait irruption dans les réseaux sociaux. Les internautes se mobilisent en faveur de Sarah. Plusieurs photos de stars et de femmes politiques en jupe longue commencent à tourner sur Twitter, avec le hashtag #JePorteMaJupeCommeJeVeux.
Lire aussi :
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Islamophobie latente : un nouveau « délit de jupe longue » dans le Val-d'Oise
Longues robes et tuniques "trop islamiques" à Chatenay-Malabry
La direction académique persiste et signe tandis que ce genre d’affaires laisse toujours autant perplexes les observateurs. La jeune élève de 15 ans n’a pas pu rejoindre sa classe du collège Léo-Lagrange, au quartier de la Ronde Couture, les 16 et 25 avril derniers. La maintenant à la porte du collège, Maryse Dubois, la principale, lui a expliqué que sa jupe noire, « trop longue », était contraire à la loi sur la laïcité à l’école.
L’adolescente raconte qu'elle porte le hijab depuis un an mais se dévoile « tous les matins avant d’entrer au collège », sachant pertinemment qu’elle n’a « pas le droit à l’intérieur ». Ainsi, la jeune fille ne comprend absolument pas où se situe l’infraction. Elle s’est procuré sa jupe, « chez Kiabi, pour 2 € », précise Sarah, qui se sent obligée de justifier son achat. « Cette jupe n’a vraiment rien de particulier, elle est toute simple, elle n’a rien d’ostentatoire », s’excuse presque la jeune fille. « Il n’y a aucun signe religieux du tout. »
Furieux, et pour cause, ses parents estiment que « ce n’est pas interdit par la loi de mettre des jupes longues ». Mais l'académie n’en démord pas et maintient l'exclusion temporaire.
Le cas de Sarah n’est pas une première. En 2014, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) a recensé 130 cas d’élèves exclues à cause de leur tenue vestimentaire.
Toujours aussi difficile à expliquer et à comprendre, ce nouveau cas a fait irruption dans les réseaux sociaux. Les internautes se mobilisent en faveur de Sarah. Plusieurs photos de stars et de femmes politiques en jupe longue commencent à tourner sur Twitter, avec le hashtag #JePorteMaJupeCommeJeVeux.
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