29 morts et plus de 130 blessés. C’est le bilan d’une terrible attaque au couteau perpétrée samedi 1er mars dans la gare de Kunming, capitale de la province du Yunnan, au sud-ouest de la Chine.
Les assaillants, habillés de noir et aux visages dissimulés selon les témoins, ont attaqué les personnes présentes dans le hall qui faisaient la queue pour s’acheter un billet de train. Quatre des assaillants, dont une femme, ont été abattus par la police tandis que les autres sont activement recherchés, selon les médias officiels chinois.
Pékin a attribué sans attendre cette attaque « terroriste » aux séparatistes ouïgours de la province du Xinjiang, dans l’ouest du pays. La minorité ouïgoure, turcophone et musulmane, qui se concentre dans cette région, sont victimes de longue date d’une politique répressive de la part des Hans (Chinois), particulièrement depuis les émeutes de 2009. Leur liberté de culte, de réunion et de manifestation sont régulièrement bafouées par les autorités.
En octobre 2013, trois Ouïgours d'une même famille ont commis, selon la police, un attentat-suicide en faisant explosé leur voiture chargée de bidons d'essence contre l'entrée de la Cité interdite à Pékin, faisant cinq morts - en comptant les auteurs - et 40 blessés. C'est le premier cas connu de violence imputé aux Ouïgours dans une autre région que le Xinjiang.
Les Ouïgours dans leur ensemble sont à nouveau pointés du doigt. La sanglante attaque à Kunning ne sera pas sans conséquence pour le Xinjiang.
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