Le quotidien devient de plus en plus compliqué pour la minorité musulmane et turcophone des Ouïghours. Depuis juillet, le gouvernement chinois leur ordonne de télécharger sur leur smartphone « Jingwang », qui se révèle être une application de surveillance.
Selon Mashlabe, les habitants ont été averti d'un message transmis via la messagerie WeChat. Les utilisateurs doivent scanner un QR code pour la télécharger. Cette application permettrait de « détecter automatiquement les vidéos, images, e-books et documents éléctroniques religieux » dans les smartphones des utilisateurs.
Un bel outil d’espionnage qui a accès au contenu du smartphone tels que les logins des connexions wifi, les identifiants aux applications WeChat et Weibo, au numéro IMEI ainsi qu'aux données de la carte SIM. Jingwang scanne tous les fichiers stockés dans les appareils et les font correspondre à une base de données du gouvernement qui répertorie les contenus supposés faire l’apologie du terrorisme.
Si des contenus jugés illégaux sont interceptés, l’individu devra les supprimer. Les personnes n’installant pas l’appli encourent une peine de dix jours de prison. L’Etat promet des mesures de vérification afin de s’assurer que tous les smartphones soient équipés.
« Les autorités chinoises vont devoir s'expliquer sur cette application et sur ce qu'elle est capable de faire », dénonce Maya Yang, chercheure pour Human Rights Watch. « Je crois qu'il y a bien une raison de s'inquiéter sur les données que ces applis peuvent collecter à propos des utilisateurs et de leurs activités, sans qu'ils ne le sachent ni en consentent », ajoute, pour sa part, Joshua Rosenzweig d’Amnesty international. Le gouvernement chinois poursuit, par tous les moyens, sa politique de répression envers les Ouïghours, principalement implantés dans la province de Xinjang, dans le nord-ouest de la Chine.
Lire aussi :
Qui sont les Ouïghours ?
Une appli de jeu vidéo créée pour sensibiliser sur la situation des Rohingyas
En Chine, la beauté exclut le port de la barbe et du voile
Chine : le Ramadan interdit aux Ouïghours
Chine : le calvaire des Ouïghours musulmans
Selon Mashlabe, les habitants ont été averti d'un message transmis via la messagerie WeChat. Les utilisateurs doivent scanner un QR code pour la télécharger. Cette application permettrait de « détecter automatiquement les vidéos, images, e-books et documents éléctroniques religieux » dans les smartphones des utilisateurs.
Un bel outil d’espionnage qui a accès au contenu du smartphone tels que les logins des connexions wifi, les identifiants aux applications WeChat et Weibo, au numéro IMEI ainsi qu'aux données de la carte SIM. Jingwang scanne tous les fichiers stockés dans les appareils et les font correspondre à une base de données du gouvernement qui répertorie les contenus supposés faire l’apologie du terrorisme.
Si des contenus jugés illégaux sont interceptés, l’individu devra les supprimer. Les personnes n’installant pas l’appli encourent une peine de dix jours de prison. L’Etat promet des mesures de vérification afin de s’assurer que tous les smartphones soient équipés.
« Les autorités chinoises vont devoir s'expliquer sur cette application et sur ce qu'elle est capable de faire », dénonce Maya Yang, chercheure pour Human Rights Watch. « Je crois qu'il y a bien une raison de s'inquiéter sur les données que ces applis peuvent collecter à propos des utilisateurs et de leurs activités, sans qu'ils ne le sachent ni en consentent », ajoute, pour sa part, Joshua Rosenzweig d’Amnesty international. Le gouvernement chinois poursuit, par tous les moyens, sa politique de répression envers les Ouïghours, principalement implantés dans la province de Xinjang, dans le nord-ouest de la Chine.
Lire aussi :
Qui sont les Ouïghours ?
Une appli de jeu vidéo créée pour sensibiliser sur la situation des Rohingyas
En Chine, la beauté exclut le port de la barbe et du voile
Chine : le Ramadan interdit aux Ouïghours
Chine : le calvaire des Ouïghours musulmans