Jacques Chirac a assuré vendredi qu'il allait poursuivre le mouvement de "décristallisation" des retraites et des pensions d'invalidité des anciens combattants d'Afrique coloniale.
"Mon intention, c'est de poursuivre ce mouvement qui permette de rendre à ces combattants l'hommage qui leur est légitime", a-t-il expliqué lors de sa traditionnelle intervention télévisée du 14 juillet.
"Le problème tient au fait qu'en 1958, on a 'cristallisé', pardon du mot, c'est à dire que l'on a bloqué les pensions de ces combattants qui venaient d'outre-mer pour l'essentiel". Depuis, le gouvernement n'a touché à rien. "C'est profondément injuste", a-t-il poursuivi.
Et d'ajouter: "Après, ne dites pas que l'on a rien fait parce qu'en 2002, j'ai pris la décision de décristalliser. On a fait une augmentation non négligeable qui a coûté beaucoup d'argent mais on n'a pas encore atteint la parité".
Cette semaine, le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) avait demandé à M. Chirac d'évoquer lors de son intervention télévisée le sort des soldats d'Afrique qui se sont battus pour la France durant la Seconde guerre mondiale, réclamant une égalité de traitement entre les anciens combattants de métropole et des colonies.
Cette égalité ne sera toutefois jamais atteinte, les sommes versées l'étant selon le principe de "la parité des pouvoirs d'achat telle qu'elle est définie par l'ONU", a précisé le ministère délégué aux Anciens combattants.
Dans un communiqué, le CRAN s'est réjoui vendredi que sa demande ait été entendue et que la réponse du président "ouvre, enfin, la porte à une parité des pensions". Cependant, le collectif souhaite la mise en place d'un "calendrier précis" qui permettrait le règlement de cette question avant avril 2007 et dit élaborer "des actions afin que les engagements du président (...) soient rapidement suivis d'effet".
"Mon intention, c'est de poursuivre ce mouvement qui permette de rendre à ces combattants l'hommage qui leur est légitime", a-t-il expliqué lors de sa traditionnelle intervention télévisée du 14 juillet.
"Le problème tient au fait qu'en 1958, on a 'cristallisé', pardon du mot, c'est à dire que l'on a bloqué les pensions de ces combattants qui venaient d'outre-mer pour l'essentiel". Depuis, le gouvernement n'a touché à rien. "C'est profondément injuste", a-t-il poursuivi.
Et d'ajouter: "Après, ne dites pas que l'on a rien fait parce qu'en 2002, j'ai pris la décision de décristalliser. On a fait une augmentation non négligeable qui a coûté beaucoup d'argent mais on n'a pas encore atteint la parité".
Cette semaine, le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) avait demandé à M. Chirac d'évoquer lors de son intervention télévisée le sort des soldats d'Afrique qui se sont battus pour la France durant la Seconde guerre mondiale, réclamant une égalité de traitement entre les anciens combattants de métropole et des colonies.
Cette égalité ne sera toutefois jamais atteinte, les sommes versées l'étant selon le principe de "la parité des pouvoirs d'achat telle qu'elle est définie par l'ONU", a précisé le ministère délégué aux Anciens combattants.
Dans un communiqué, le CRAN s'est réjoui vendredi que sa demande ait été entendue et que la réponse du président "ouvre, enfin, la porte à une parité des pensions". Cependant, le collectif souhaite la mise en place d'un "calendrier précis" qui permettrait le règlement de cette question avant avril 2007 et dit élaborer "des actions afin que les engagements du président (...) soient rapidement suivis d'effet".