Sur le vif
Récemment en visite à Marseille, Claude Guéant cherche des responsables de l’insécurité grandissante dans la cité phocéenne et a désigné sans détour les Comoriens.
« Il y a une immigration comorienne importante qui est la cause de beaucoup de violences. Je ne peux pas la quantifier. » Les propos du ministre de l’Intérieur, tenus dimanche 11 septembre, ont choqué la communauté comorienne de Marseille, dont le nombre est estimé à 80 000 personnes.
Les Comoriens, qui se sentent stigmatisés, ont reçu le soutien de Patrick Mennucci, vice-président (PS) du conseil régional de PACA, et du maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin. « J'ai toujours œuvré pour faciliter la coexistence des nombreuses communautés immigrées (...). Cela engendre parfois des problèmes. (...) Pour autant, on ne peut pas incriminer une communauté en particulier », a déclaré le maire.
De son côté, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP) de Marseille s’est déclaré « scandalisé par les propos xénophobes et par les déclarations infamantes d'un ministre de la République, et dénonce ce qui s'apparente à de l'incitation à la haine raciale. »
« Tout cela démontre que la droite classique ne se distingue plus de l'extrême droite. Les Marseillais dans leur ensemble, toutes populations confondues, ne se laisseront pas abuser. Tout habitant et citoyen a droit au respect et de ne pas être stigmatisé en raison de ses origines », ajoute le MRAP dans un communiqué.
La communauté comorienne devrait porter l’affaire devant la justice. Un rassemblement se tiendra jeudi 15 septembre devant la préfecture des Bouches-du-Rhône pour dénoncer les propos du ministre.
Lire aussi :
Le mufti de la communauté comorienne de Marseille s’est éteint
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Les Comoriens, qui se sentent stigmatisés, ont reçu le soutien de Patrick Mennucci, vice-président (PS) du conseil régional de PACA, et du maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin. « J'ai toujours œuvré pour faciliter la coexistence des nombreuses communautés immigrées (...). Cela engendre parfois des problèmes. (...) Pour autant, on ne peut pas incriminer une communauté en particulier », a déclaré le maire.
De son côté, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP) de Marseille s’est déclaré « scandalisé par les propos xénophobes et par les déclarations infamantes d'un ministre de la République, et dénonce ce qui s'apparente à de l'incitation à la haine raciale. »
« Tout cela démontre que la droite classique ne se distingue plus de l'extrême droite. Les Marseillais dans leur ensemble, toutes populations confondues, ne se laisseront pas abuser. Tout habitant et citoyen a droit au respect et de ne pas être stigmatisé en raison de ses origines », ajoute le MRAP dans un communiqué.
La communauté comorienne devrait porter l’affaire devant la justice. Un rassemblement se tiendra jeudi 15 septembre devant la préfecture des Bouches-du-Rhône pour dénoncer les propos du ministre.
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