Karim Djermani, le secrétaire général de la Grande Mosquée de Clermont-Ferrand (Auvergne), est heureux jeudi 31 janvier. Il nous apprend que son association a retrouvé le pouvoir de gestion du lieu de culte après une décision de justice allant dans ce sens.
« C’est une victoire, la justice nous a donné gain de cause. Les pirates ont été déboutés », commente, ravie, M. Djermani.
Un groupe de neuf personnes opposés à l’esprit d’ouverture de la mosquée avait réussi, mardi 23 janvier, à s’emparer du lieu par un subterfuge juridique, en produisant une fausse attestation d’association qu’ils avaient enregistré en préfecture. Ils leur avaient ensuite suffit de demander au juge la possibilité d’avoir accès, seuls, à la mosquée.
Les fidèles comme les responsables de la mosquée ont été mis à la porte. Pour faire annuler la décision judiciaire, les vrais gérants de la mosquée avaient aussitôt saisi la justice.
L’avocat de la Grande Mosquée de Clermont-Ferrand, Eric Kotarski, a engagé une procédure de référé de rétractation au juge. « Sa décision neutralise la première. Les légitimes propriétaires et dirigeants retrouvent leur droit », note ce dernier à l’issue du jugement.
La fausse association s’était vue accorder l’accès à la mosquée par le juge à l’issue d’une « requête unilatérale » sans que les véritables propriétaires ne soient au courant mais le référé de rétractation à permis à la véritable association qui gère le lieu de démontrer sa légitimité devant le juge, explique-t-il. L’audience a tout de même duré 1h30. Seul l’avocat de la partie adverse était présent.
Finalement, la justice a tranché en faveur des vrais responsables. Les autres ont fait preuve « d’amateurisme et de confusion », juge Me Kotarski. « D’amateurisme car ils ont été sanctionnés et de confusion car pour arriver à leurs fins, ils ont mêlé tout et prêché le faux », ajoute-t-il.
M. Djermani tire également les conclusions de cette mésaventure qui aura duré un peu plus d’une semaine. « Elle est riche en enseignements. Il faut réfléchir à la sécurité juridique de nos lieux de cultes. Les préfets doivent être plus regardants car si ce faux déclaré en préfecture avait été détecté on ne serait pas là », juge le secrétaire général de la Grande Mosquée de Clermont-Ferrand.
Il compte faire part de cette problématique aux instances représentatives du culte musulman comme « à la Grande Mosquée de Paris » dont est membre ce lieu de culte, et au Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) « pour qu’ils interpellent le ministre de l’Intérieur à ce sujet ». Une plainte pour faux en écriture et usage de faux a, par ailleurs, été déposée par son association.
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Tentative de putsch à la mosquée de Clermont-Ferrand
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Un groupe de neuf personnes opposés à l’esprit d’ouverture de la mosquée avait réussi, mardi 23 janvier, à s’emparer du lieu par un subterfuge juridique, en produisant une fausse attestation d’association qu’ils avaient enregistré en préfecture. Ils leur avaient ensuite suffit de demander au juge la possibilité d’avoir accès, seuls, à la mosquée.
Les fidèles comme les responsables de la mosquée ont été mis à la porte. Pour faire annuler la décision judiciaire, les vrais gérants de la mosquée avaient aussitôt saisi la justice.
L’avocat de la Grande Mosquée de Clermont-Ferrand, Eric Kotarski, a engagé une procédure de référé de rétractation au juge. « Sa décision neutralise la première. Les légitimes propriétaires et dirigeants retrouvent leur droit », note ce dernier à l’issue du jugement.
La fausse association s’était vue accorder l’accès à la mosquée par le juge à l’issue d’une « requête unilatérale » sans que les véritables propriétaires ne soient au courant mais le référé de rétractation à permis à la véritable association qui gère le lieu de démontrer sa légitimité devant le juge, explique-t-il. L’audience a tout de même duré 1h30. Seul l’avocat de la partie adverse était présent.
Finalement, la justice a tranché en faveur des vrais responsables. Les autres ont fait preuve « d’amateurisme et de confusion », juge Me Kotarski. « D’amateurisme car ils ont été sanctionnés et de confusion car pour arriver à leurs fins, ils ont mêlé tout et prêché le faux », ajoute-t-il.
M. Djermani tire également les conclusions de cette mésaventure qui aura duré un peu plus d’une semaine. « Elle est riche en enseignements. Il faut réfléchir à la sécurité juridique de nos lieux de cultes. Les préfets doivent être plus regardants car si ce faux déclaré en préfecture avait été détecté on ne serait pas là », juge le secrétaire général de la Grande Mosquée de Clermont-Ferrand.
Il compte faire part de cette problématique aux instances représentatives du culte musulman comme « à la Grande Mosquée de Paris » dont est membre ce lieu de culte, et au Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) « pour qu’ils interpellent le ministre de l’Intérieur à ce sujet ». Une plainte pour faux en écriture et usage de faux a, par ailleurs, été déposée par son association.
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