Après s’être vue retirer son statut d’intérêt général, qui permet aux donateurs d’avoir des déductions fiscales, l’association Coexister, engagée dans le dialogue interreligieux, multiplie les actions.
Elle a décidé de déposer un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour contester cette décision. Ce recours a été acté le 12 février. Depuis, les responsables du mouvement interreligieux présidé par Samuel Grzybowski ont été reçu à l’Elysée, le 26 mars, « pour envisager une relation régulière avec les instances républicaines ».
Les jeunes ont été reçus par Constance Rivière, conseillère institutions, société, libertés du président de la République, font-ils savoir sur leur page Facebook. « La rencontre a porté sur le rôle d'un mouvement interreligieux de jeunes comme Coexister, au service de la cohésion sociale, de la laïcité et du vivre-ensemble en France », précisent-ils.
Toutefois, lundi 15 avril, l’association a appris que son recours en référé avait été rejeté. Des mesures judiciaires rapides pour répondre à leur demande ne seront donc pas prises. Mais leur recours sur le fond reste en cours. « Il peut prendre jusqu'à deux ans (février 2015) », note Coexister dans sa newsletter.
Pour contester la décision de la Direction générale des finances publiques, qui lui a retiré son statut d’intérêt général, l’association a déjà lancé une pétition en ligne, qui a recueilli à ce jour plus de 3 500 signatures.
Un comité de soutien présidé par Jean-Pierre Mignard, avocat et membre titulaire du Conseil national du parti socialiste qui se charge « personnellement de rencontrer les personnes éventuellement habilitées à nous aider », a été mis en place. « Une question écrite devrait être posée au ministre des Finances lors d'une séance des questions à l'Assemblée », fait aussi savoir Coexister.
« Après une année record de tensions interreligieuses et du nombre de victimes du racisme, de l'islamophobie et de l’antisémitisme », fait remarquer Coexister dans sa pétition, il est, en effet, ahurissant qu’une qu’association œuvrant pour le dialogue interreligieux, contribuant de fait au mieux-vivre ensemble, perde le statut d'intérêt général.
Lire aussi :
Le statut d'intérêt général retiré à Coexister, recours à la justice
L’avenir du dialogue interreligieux assuré par la jeunesse
Un tour du monde interreligieux pour et par les jeunes
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Quand la réduction d’impôts incite à la générosité
Elle a décidé de déposer un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour contester cette décision. Ce recours a été acté le 12 février. Depuis, les responsables du mouvement interreligieux présidé par Samuel Grzybowski ont été reçu à l’Elysée, le 26 mars, « pour envisager une relation régulière avec les instances républicaines ».
Les jeunes ont été reçus par Constance Rivière, conseillère institutions, société, libertés du président de la République, font-ils savoir sur leur page Facebook. « La rencontre a porté sur le rôle d'un mouvement interreligieux de jeunes comme Coexister, au service de la cohésion sociale, de la laïcité et du vivre-ensemble en France », précisent-ils.
Toutefois, lundi 15 avril, l’association a appris que son recours en référé avait été rejeté. Des mesures judiciaires rapides pour répondre à leur demande ne seront donc pas prises. Mais leur recours sur le fond reste en cours. « Il peut prendre jusqu'à deux ans (février 2015) », note Coexister dans sa newsletter.
Pour contester la décision de la Direction générale des finances publiques, qui lui a retiré son statut d’intérêt général, l’association a déjà lancé une pétition en ligne, qui a recueilli à ce jour plus de 3 500 signatures.
Un comité de soutien présidé par Jean-Pierre Mignard, avocat et membre titulaire du Conseil national du parti socialiste qui se charge « personnellement de rencontrer les personnes éventuellement habilitées à nous aider », a été mis en place. « Une question écrite devrait être posée au ministre des Finances lors d'une séance des questions à l'Assemblée », fait aussi savoir Coexister.
« Après une année record de tensions interreligieuses et du nombre de victimes du racisme, de l'islamophobie et de l’antisémitisme », fait remarquer Coexister dans sa pétition, il est, en effet, ahurissant qu’une qu’association œuvrant pour le dialogue interreligieux, contribuant de fait au mieux-vivre ensemble, perde le statut d'intérêt général.
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