Emmanuel Macron, en voyage en Algérie a tenu des propos marquants sur la colonisation.
Dans une interview accordée à la chaîne privée algérienne Echourouk, il a qualifié la colonisation de crime contre l’humanité : « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes. »
Cette déclaration fait suite à une question du journaliste (à la 6') lui rappelant des propos du candidat tenus en octobre 2016 : « Alors oui, en Algérie il y a eu la torture, mais aussi l'émergence d'un Etat, de richesses, de classes moyennes, c'est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie. » Emmanuel Macron indique qu’ils ont été « sortis de (leur) contexte » et s'est désolé qu’ils ont été mal interprétés, indiquant qu’il faut reconnaître la barbarie que fut la colonisation « sans tomber dans la culture de la culpabilisation sur laquelle nous ne construisons rien ».
Dans une interview accordée à la chaîne privée algérienne Echourouk, il a qualifié la colonisation de crime contre l’humanité : « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes. »
Cette déclaration fait suite à une question du journaliste (à la 6') lui rappelant des propos du candidat tenus en octobre 2016 : « Alors oui, en Algérie il y a eu la torture, mais aussi l'émergence d'un Etat, de richesses, de classes moyennes, c'est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie. » Emmanuel Macron indique qu’ils ont été « sortis de (leur) contexte » et s'est désolé qu’ils ont été mal interprétés, indiquant qu’il faut reconnaître la barbarie que fut la colonisation « sans tomber dans la culture de la culpabilisation sur laquelle nous ne construisons rien ».
Mise à jour lundi 20 février : En meeting à Toulon samedi 18 février, et face à la polémique, Emmanuel Macron a demandé « pardon » pour ses propos sur la colonisation. « Je sais que j'ai blessé, je suis désolé de vous avoir blessés », a-t-il expliqué. « Mais en même temps, comprenez que j'assume pleinement le discours de vérité que j'ai porté, mais dans sa complexité (...) parce que ce que je veux, c'est que nous allions de l'avant. »
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