Après avoir assuré « ses compatriotes musulmans de son soutien » dans les jours qui ont suivi les attentats, Manuel Valls a jugé, lundi 9 février, qu’il faut combattre l’idéologie des Frères musulmans, dont est proche l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), et « les groupes salafistes dans les quartiers ». « Il faut combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, il faut combattre les groupes salafistes dans les quartiers », a affirmé le Premier ministre, invité de la matinale d’Europe 1.
Interrogé sur la manière de lutter contre ce discours, Manuel Valls a indiqué qu’il doit être combattu « par la loi, par la police, par les services de renseignement. Beaucoup de choses sont faites », a assuré Manuel Valls.
« Nous devons aider les musulmans qui ne supportent pas d'être confondus avec ces discours. Pas uniquement avec les jihadistes, pas seulement avec des terroristes, mais avec l'intégrisme, le conservatisme, le radicalisme », a poursuivi le Premier ministre, assimilant ainsi le discours des Frères musulmans avec l’intégrisme et le radicalisme.
L’UOIF, sans être nommée, est de nouveau taclée par Manuel Valls. Ses propos contre les Frères musulmans, qui interviennent non sans hasard après une tribune d'un professeur entachant la réputation du lycée Averroès, dont l'UOIF est à l'origine, témoignent des relations froides entre l'une des principales fédérations musulmanes de France et le Premier ministre, qui avait milité avant l'élection de François Hollande à l'Elysée pour l’interdiction de séjour en France de plusieurs savants musulmans au 29e Salon du Bourget en 2012. L’UOIF est des fédérations qui condamnent régulièrement le radicalisme, à la source des attaques terroristes en France et dans le monde.
Interrogé sur la manière de lutter contre ce discours, Manuel Valls a indiqué qu’il doit être combattu « par la loi, par la police, par les services de renseignement. Beaucoup de choses sont faites », a assuré Manuel Valls.
« Nous devons aider les musulmans qui ne supportent pas d'être confondus avec ces discours. Pas uniquement avec les jihadistes, pas seulement avec des terroristes, mais avec l'intégrisme, le conservatisme, le radicalisme », a poursuivi le Premier ministre, assimilant ainsi le discours des Frères musulmans avec l’intégrisme et le radicalisme.
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