Quelle religion interdit à un enfant d’aller à l’école ? Aucune et y compris l’islam. Une mère de famille de confession musulmane a été condamnée, mercredi 12 mars, par le tribunal correctionnel de Chartres (Eure-et-Loir) à six mois de prison avec sursis pour avoir refusé de scolariser son fils de 12 ans sous couvert de « convictions religieuses ».
La jeune femme, originaire de Mainvilliers, avait déclaré aux enquêteurs que son fils apprenait « n’importe quoi » à l’école et qu’il était « mélangé avec des filles », ce qui l’avait poussé à lui interdire l’accès à l’école, rapporte L’Echo républicain cité par l'AFP.
Le jeune garçon, qui s’est vu imposer une stricte pratique religieuse, avait finalement fui le domicile de sa mère, séparée de son père, pour trouver refuge au sein de la famille, laquelle a alerté les services sociaux. « Si je ne fais pas ma prière, elle me tape », a-t-il déclaré face aux juges. « Je n’en peux plus. Je veux aller à l’école. Je veux pouvoir jouer avec mes amis », a aussi lâché le jeune enfant.
Le parquet de Chartres a alors dénoncé une « dérive sectaire » dans le comportement de la mère, qui ne s’est pas présentée au tribunal. Il a exigé de la mère qu’elle scolarise de nouveau son enfant sous peine de révocation de son sursis.
Lire aussi :
Dounia Bouzar : « Le wahhabisme est une secte, le niqab n'est pas l'islam »
La jeune femme, originaire de Mainvilliers, avait déclaré aux enquêteurs que son fils apprenait « n’importe quoi » à l’école et qu’il était « mélangé avec des filles », ce qui l’avait poussé à lui interdire l’accès à l’école, rapporte L’Echo républicain cité par l'AFP.
Le jeune garçon, qui s’est vu imposer une stricte pratique religieuse, avait finalement fui le domicile de sa mère, séparée de son père, pour trouver refuge au sein de la famille, laquelle a alerté les services sociaux. « Si je ne fais pas ma prière, elle me tape », a-t-il déclaré face aux juges. « Je n’en peux plus. Je veux aller à l’école. Je veux pouvoir jouer avec mes amis », a aussi lâché le jeune enfant.
Le parquet de Chartres a alors dénoncé une « dérive sectaire » dans le comportement de la mère, qui ne s’est pas présentée au tribunal. Il a exigé de la mère qu’elle scolarise de nouveau son enfant sous peine de révocation de son sursis.
Lire aussi :
Dounia Bouzar : « Le wahhabisme est une secte, le niqab n'est pas l'islam »