Prêt à tout pour défendre l’interdiction pour les femmes de conduire, le cheikh Saleh al-Luhaydan a déclaré que cette pratique était dangereuse pour leur santé. « Des études l'ont démontré. La conduite affecte les ovaires et pousse le bassin vers le haut », a affirmé ce membre du Conseil des grands oulémas, la plus haute autorité religieuse du pays, au site saoudien Sabq. « C'est pourquoi nous trouvons que la plupart des femmes qui conduisent des voiture de façon continue ont des enfants qui souffrent de troubles cliniques », a-t-il ajouté.
Sur les réseaux sociaux, les internautes ont aussitôt été nombreux à ridiculiser « la grande découverte scientifique » du chef religieux. Ces déclarations ahurissantes interviennent à l'heure où une campagne militante invite les femmes du royaume à prendre le volant le 26 octobre pour protester contre la législation sexiste dont elles sont victimes.
Sur le site de la campagne Oct26driving, les responsables (hommes et femmes) du mouvement du 26 octobre invitent le plus grand nombre à signer une pétition demandant aux autorités saoudiennes d’accorder le droit de conduire aux femmes. Plus de 11 000 personnes avaient déjà signé la pétition, en moins d’une semaine de publication, dimanche 29 septembre, rapporte Al Arabiya.
En 2011, un groupe de jeunes femmes avaient déjà lancé une campagne similaire. Manal al-Charif, une informaticienne de 32 ans libérée après deux semaines de détention pour avoir mis sur YouTube une vidéo la montrant au volant en était à l’origine. Plus déterminées que jamais, les Saoudiennes continue depuis de réclamer la fin d’une interdiction, qui ne repose aucunement sur des préceptes de l’islam comme l’a reconnu la police religieuse du royaume en septembre.
Pour l’heure, même si le roi a dernièrement accordé le droit de vote et d'éligibilité aux femmes à partir des prochaines élections municipales en 2015, l’Arabie Saoudite reste attachée à cette tradition inégalitaire.
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Les Saoudiennes veulent le droit de conduire
L’Arabie Saoudite accorde le droit de vote et d’éligibilité aux femmes
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Sur le site de la campagne Oct26driving, les responsables (hommes et femmes) du mouvement du 26 octobre invitent le plus grand nombre à signer une pétition demandant aux autorités saoudiennes d’accorder le droit de conduire aux femmes. Plus de 11 000 personnes avaient déjà signé la pétition, en moins d’une semaine de publication, dimanche 29 septembre, rapporte Al Arabiya.
En 2011, un groupe de jeunes femmes avaient déjà lancé une campagne similaire. Manal al-Charif, une informaticienne de 32 ans libérée après deux semaines de détention pour avoir mis sur YouTube une vidéo la montrant au volant en était à l’origine. Plus déterminées que jamais, les Saoudiennes continue depuis de réclamer la fin d’une interdiction, qui ne repose aucunement sur des préceptes de l’islam comme l’a reconnu la police religieuse du royaume en septembre.
Pour l’heure, même si le roi a dernièrement accordé le droit de vote et d'éligibilité aux femmes à partir des prochaines élections municipales en 2015, l’Arabie Saoudite reste attachée à cette tradition inégalitaire.
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