Manuel Valls a été l’invité d’honneur de la synagogue parisienne de la Victoire, jeudi 18 septembre, pour présenter ses vœux à la communauté juive à l’occasion de Roch Hachana 5775, le nouvel an juif célébré du 24 au 26 septembre.
En présence du président du Consistoire Central Joël Mergui et du grand rabbin de France Haïm Korsia, le Premier ministre, kippa sur la tête, a fustigé un « nouvel antisémitisme qu'il faut combattre, sur fond d'un antisionisme qui propage la haine du juif ». « Se dire antisioniste ou nier le droit à l'existence de l'Etat d'Israël en voulant éviter l'accusation d'antisémitisme n'est pas possible », a déclaré le chef du gouvernement face à un millier de personnes, dans une énième volonté de discréditer les militants et sympathisants de la cause palestinienne.
Joël Mergui a appelé les autorités à mettre les juifs « sous protection policière permanente » dans un entretien au Monde, qui a servi l’histoire de l’attaque aux synagogues en marge des manifestations pro-palestiniennes en juillet telle que présentée par la Ligue de défense juive (LDJ). Leur version de l'histoire, qui sert d'illustration de la montée de l'antisémitisme en France (+91 % selon Manuel Valls) pour les représentants du CRIF et du Consistoire, a pourtant rapidement été démontée.
A la demande des organisations juives, le Premier ministre, présentant à nouveau l’antisémitisme comme une « grande cause nationale », veut relancer un plan d'action global contre l'antisémitisme, dont l'actuel n'est « pas à la hauteur des enjeux ». « Ce soir, nous votons par acclamation la confiance à votre gouvernement », a lancé Haïm Korsia, sous le charme d'un discours applaudi par les fidèles de la synagogue. Pour sûr, ils ont voté la confiance à Manuel Valls.
En présence du président du Consistoire Central Joël Mergui et du grand rabbin de France Haïm Korsia, le Premier ministre, kippa sur la tête, a fustigé un « nouvel antisémitisme qu'il faut combattre, sur fond d'un antisionisme qui propage la haine du juif ». « Se dire antisioniste ou nier le droit à l'existence de l'Etat d'Israël en voulant éviter l'accusation d'antisémitisme n'est pas possible », a déclaré le chef du gouvernement face à un millier de personnes, dans une énième volonté de discréditer les militants et sympathisants de la cause palestinienne.
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