Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a confirmé sa décision de poursuivre en justice Jean-François Copé pour diffamation. Ce dernier s’est effectivement fait remarquer en racontant, lors d’un meeting dans le Var, qu’un enfant se serait fait arracher son pain au chocolat par des « voyous » en raison du Ramadan.
A la suite à la plainte déposée par le CFCM, Copé avait tenté de se justifier en écrivant au président de l’association, Mohammed Moussaoui. Dans la lettre, il se disait étonné de cette attaque en diffamation pour ses propos considérés comme « islamophobes » tout en précisant que son but était uniquement de « dénoncer des attitudes déplorables ».
Le bureau exécutif du CFCM s’est réuni pour analyser la lettre du secrétaire général de l'UMP, mardi 16 octobre, et ses conclusions sont sans appel. M. Moussaoui a répondu à M. Copé que « les membres du bureau regrettent que ce courrier, par sa teneur, n’ait pas été l’occasion d’apaiser les sentiments des musulmans fortement heurtés par vos propos ».
Le président du CFCM a également rappelé que les propos de M. Copé ont été « dénoncés par de nombreux hommes politiques de différentes tendances, des responsables religieux de différentes confessions ainsi que de nombreux citoyens épris de paix et attachés à notre vivre-ensemble ».
La détermination du CFCM vient surtout du fait que « les musulmans de France ont été choqués de voir le jeûne du Ramadan, pratique religieuse musulmane très respectée, associé d’une manière caricaturale, comme vous l’avez malheureusement fait, à un acte dont la véracité reste à vérifier ».
Il a conclu que « dans ces conditions, le CFCM a décidé de maintenir la plainte » mais que les membres de son bureau sont « disposés » à dialoguer avec M. Copé pour « poursuivre cet échange dans la franchise et le respect mutuel ». Khadija Aoudia, avocate du CFCM, a confirmé que la plainte a bien été déposé à Nîmes.
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Copé: à cause du Ramadan, plus de pains au chocolat dans les quartiers
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Le bureau exécutif du CFCM s’est réuni pour analyser la lettre du secrétaire général de l'UMP, mardi 16 octobre, et ses conclusions sont sans appel. M. Moussaoui a répondu à M. Copé que « les membres du bureau regrettent que ce courrier, par sa teneur, n’ait pas été l’occasion d’apaiser les sentiments des musulmans fortement heurtés par vos propos ».
Le président du CFCM a également rappelé que les propos de M. Copé ont été « dénoncés par de nombreux hommes politiques de différentes tendances, des responsables religieux de différentes confessions ainsi que de nombreux citoyens épris de paix et attachés à notre vivre-ensemble ».
La détermination du CFCM vient surtout du fait que « les musulmans de France ont été choqués de voir le jeûne du Ramadan, pratique religieuse musulmane très respectée, associé d’une manière caricaturale, comme vous l’avez malheureusement fait, à un acte dont la véracité reste à vérifier ».
Il a conclu que « dans ces conditions, le CFCM a décidé de maintenir la plainte » mais que les membres de son bureau sont « disposés » à dialoguer avec M. Copé pour « poursuivre cet échange dans la franchise et le respect mutuel ». Khadija Aoudia, avocate du CFCM, a confirmé que la plainte a bien été déposé à Nîmes.
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