Tout juste diplômé ou après quelques années d'expérience : quand est-il préférable de monter son entreprise ?
Une première expérience professionnelle est certes un atout pour monter sa boîte, mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas le faire en sortant de l’école.
Pour Aïni Hannachi, " Si on a une bonne idée, et que tout l’entourage personnel y croit, il faut se lancer, même si on est encore étudiant ou tout juste diplômé. Le plus important est de savoir chercher les informations utiles et être capable de trouver par qui on peut se faire aider. C’est à la portée de tous les étudiants".
Pour Philippe Hayat, il n’y ni bon ni mauvais moment pour se lancer : "Plus exactement, il n’y a pas de moment idéal. Cela dépend de chacun : pour certains ce sera dès la sortie des études, pour d’autres ce sera à l’aube de la retraite ! Plus que le bon moment, c'est le bon projet qui importe". A contrario, si l’envie de création est là mais pas l'idée précise d'entreprise, mieux vaut peut-être se constituer une première expérience en poste pour se donner le temps de mieux connaître un secteur d’activité... et de creuser ses premières pistes de réflexion.
Pour Aïni Hannachi, " Si on a une bonne idée, et que tout l’entourage personnel y croit, il faut se lancer, même si on est encore étudiant ou tout juste diplômé. Le plus important est de savoir chercher les informations utiles et être capable de trouver par qui on peut se faire aider. C’est à la portée de tous les étudiants".
Pour Philippe Hayat, il n’y ni bon ni mauvais moment pour se lancer : "Plus exactement, il n’y a pas de moment idéal. Cela dépend de chacun : pour certains ce sera dès la sortie des études, pour d’autres ce sera à l’aube de la retraite ! Plus que le bon moment, c'est le bon projet qui importe". A contrario, si l’envie de création est là mais pas l'idée précise d'entreprise, mieux vaut peut-être se constituer une première expérience en poste pour se donner le temps de mieux connaître un secteur d’activité... et de creuser ses premières pistes de réflexion.
Comment savoir si son idée est bonne ou pas ?
"C’est le marché qui dit si l’idée est viable ou pas ! tranche Aïni Hannachi. Il est donc difficile, avant de se lancer, de savoir si telle ou telle idée va marcher… Or les jeunes créateurs ont un peu trop tendance à se focaliser sur leur business plan [plan de financement, NDRL] et les aspects juridiques de la création de leur entreprise, au point d’en négliger le marché ". Nos experts soulignent qu’un bon projet est un projet qui offre une réponse à une demande du marché.
D’où l’intérêt, avant de se lancer, de faire une étude de marché – il faut tester son idée auprès de sa cible potentielle, et avec encore plus de soin si on est inexpérimenté dans le secteur visé.
D’où l’intérêt, avant de se lancer, de faire une étude de marché – il faut tester son idée auprès de sa cible potentielle, et avec encore plus de soin si on est inexpérimenté dans le secteur visé.
Quelles questions se poser avant de se lancer ?
Pour Philippe Hayat, "Il est essentiel de prendre le temps de se demander quelle vie on souhaite mener auparavant. " Il faut voir l’entrepreneuriat comme un choix de vie, et pas comme un choix de métier. Il faut être prêt à assurer cette indépendance, avec ses aspects positifs – on est libre, et négatifs – quand ça ne marche pas, "on ne gagne pas d’argent". "Une erreur courante des créateurs d’entreprise, jeunes ou moins jeunes, est de surestimer leurs capacités à assumer un projet de création d’entreprise, avec ses moments de doute et les difficultés qui se présenteront immanquablement à un moment ou un autre", relève encore le président de 100 000 entrepreneurs.
D’où l’importance de prendre le temps de se questionner avant de se lancer. Demander l’avis de ses proches, et de ses profs, peut aussi être instructif.
D’où l’importance de prendre le temps de se questionner avant de se lancer. Demander l’avis de ses proches, et de ses profs, peut aussi être instructif.
Par quoi faut-il commencer ?
D'abord, confronter son projet à son entourage. "Les parents, les amis, mais aussi les professeurs peuvent apporter un regard critique très enrichissant", souligne Aïni Hannachi. Ensuite, il faut faire le benchmark de toutes les offres similaires présentes sur le marché. "L’objectif de cette étude est de déterminer combien des clients potentiels seraient prêts à payer le service qu’on souhaite offrir, mais aussi d’évaluer la concurrence, explique Aïni Hannachi. A ce propos, il faut garder à l’esprit que s’il n’y a pas de concurrence, c’est peut-être parce que l’idée est mauvaise…ou qu’il n’y a pas de marché !"
Philippe Hayat ajoute qu’une bonne étude de marché suppose de rencontrer au moins une vingtaine de clients, fournisseurs, et concurrents potentiels. "Faire une étude de marché en ne consultant que quatre ou cinq personnes, fussent-elles expertes, est insuffisant."
Cette étape franchie, il faut aller présenter son projet dans les réseaux d’accompagnement des jeunes créateurs d’entreprises – ils sont de plus en plus nombreux aujourd’hui.
Philippe Hayat ajoute qu’une bonne étude de marché suppose de rencontrer au moins une vingtaine de clients, fournisseurs, et concurrents potentiels. "Faire une étude de marché en ne consultant que quatre ou cinq personnes, fussent-elles expertes, est insuffisant."
Cette étape franchie, il faut aller présenter son projet dans les réseaux d’accompagnement des jeunes créateurs d’entreprises – ils sont de plus en plus nombreux aujourd’hui.