Le Secours Islamique France, dont les équipes sont présentes à Gaza et en Cisjordanie, s’inquiète des conséquences de l’intensification de la violence dans la bande de Gaza et demande que tout soit mis en œuvre pour protéger les populations civiles empêchées de se mettre à l’abri. Dans l’attente du cessez-le-feu vers lequel tous les efforts doivent tendre absolument, aucune journée ne devrait se passer sans que des périodes de trêves dans les attaques soient respectées, pour pouvoir acheminer une aide humanitaire et permettre aux populations civiles de s’approvisionner et d'accéder aux secours et aux services essentiels.
L’atteinte d’un cessez-le-feu est indispensable pour prévenir une crise humanitaire de plus grande ampleur et tout doit être mis en œuvre pour protéger les populations civiles à qui est dénié le droit de se mettre à l’abri et de se réfugier dans un pays tiers, en violation des règles de droit international. Jusqu’à l’atteinte d’un cessez-le-feu, il est indispensable que des trêves soient observées chaque jour pour au moins permettre aux civils de s’approvisionner et d’accéder aux services essentiels comme les soins médicaux les plus urgents.
Les équipes du Secours Islamique France sont mobilisées pour apporter une aide d’urgence en préparant l’acheminement de biens humanitaires (kits hygiène, couvertures, produits pour bébés) et en organisant un soutien psycho-social pour les plus vulnérables comme les enfants.
Le 14 novembre a marqué une intensification dramatique des attaques aériennes et navales par les forces israéliennes et des tirs de roquettes à partir de la bande de Gaza. Depuis, les bombardements ont été continus, de jour comme de nuit, en dehors d’une accalmie le 16 novembre pendant les trois heures qu’a duré la visite du Premier ministre égyptien. Pour les populations civiles vivant dans la bande de Gaza, et qui ont l’impossibilité de se mettre à l’abri en violation des règles du droit international humanitaire, les conditions de vie sont extrêmement difficiles. Le vacarme incessant des attaques qui frappent l’ensemble de la zone, y compris les villes, faisant trembler les murs et voler en éclat les fenêtres, l’impossibilité de dormir et de sortir, la menace d’une opération terrestre à venir, sont la source d’une angoisse intense et ont un impact particulièrement grave sur les enfants.
Le bilan de 85 morts et de plusieurs centaines de blessés (dont la majorité sont des civils avec, notamment, un nombre significatif de femmes et d’enfants) risque de s’alourdir sévèrement si un cessez-le-feu n’intervient pas rapidement. Des structures pour l’approvisionnement en eau et des logements ont été touchées.
La situation en termes d’accès aux soins médicaux est déjà problématique, d’une part, parce que les structures médicales étaient déjà insuffisamment approvisionnées avant la crise actuelle, ce qui laisse présager du risque de pénurie à venir, et, d’autre part, parce que les dangers extrêmes attachés à tout déplacement entravent la possibilité de recevoir des soins médicaux pour ceux qui en auraient besoin.
Il n’y a pas encore de véritable pénurie alimentaire à ce jour, même si les produits frais comme les légumes, les fruits, la viande ne sont pas accessibles, mais l’arrêt, depuis le 14 novembre, du flux de camions de marchandises entrant dans la bande de Gaza laisse craindre la survenue rapide d’une situation d’insécurité alimentaire.
Le fuel risque également de manquer rapidement et l’électricité est déjà coupée plusieurs heures par jour.
La population de Gaza, dont 51 % d’enfants, affaiblie par plusieurs années de blocus et les conséquences de l’opération militaire « Plomb durci » de 2009, dépendante à 80 % de l’aide humanitaire avec 60 % de foyers dans une situation d’insécurité alimentaire, était déjà dans une situation de grande vulnérabilité.
L’atteinte d’un cessez-le-feu est indispensable pour prévenir une crise humanitaire de plus grande ampleur et tout doit être mis en œuvre pour protéger les populations civiles à qui est dénié le droit de se mettre à l’abri et de se réfugier dans un pays tiers, en violation des règles de droit international. Jusqu’à l’atteinte d’un cessez-le-feu, il est indispensable que des trêves soient observées chaque jour pour au moins permettre aux civils de s’approvisionner et d’accéder aux services essentiels comme les soins médicaux les plus urgents.
Les équipes du Secours Islamique France sont mobilisées pour apporter une aide d’urgence en préparant l’acheminement de biens humanitaires (kits hygiène, couvertures, produits pour bébés) et en organisant un soutien psycho-social pour les plus vulnérables comme les enfants.
Le 14 novembre a marqué une intensification dramatique des attaques aériennes et navales par les forces israéliennes et des tirs de roquettes à partir de la bande de Gaza. Depuis, les bombardements ont été continus, de jour comme de nuit, en dehors d’une accalmie le 16 novembre pendant les trois heures qu’a duré la visite du Premier ministre égyptien. Pour les populations civiles vivant dans la bande de Gaza, et qui ont l’impossibilité de se mettre à l’abri en violation des règles du droit international humanitaire, les conditions de vie sont extrêmement difficiles. Le vacarme incessant des attaques qui frappent l’ensemble de la zone, y compris les villes, faisant trembler les murs et voler en éclat les fenêtres, l’impossibilité de dormir et de sortir, la menace d’une opération terrestre à venir, sont la source d’une angoisse intense et ont un impact particulièrement grave sur les enfants.
Le bilan de 85 morts et de plusieurs centaines de blessés (dont la majorité sont des civils avec, notamment, un nombre significatif de femmes et d’enfants) risque de s’alourdir sévèrement si un cessez-le-feu n’intervient pas rapidement. Des structures pour l’approvisionnement en eau et des logements ont été touchées.
La situation en termes d’accès aux soins médicaux est déjà problématique, d’une part, parce que les structures médicales étaient déjà insuffisamment approvisionnées avant la crise actuelle, ce qui laisse présager du risque de pénurie à venir, et, d’autre part, parce que les dangers extrêmes attachés à tout déplacement entravent la possibilité de recevoir des soins médicaux pour ceux qui en auraient besoin.
Il n’y a pas encore de véritable pénurie alimentaire à ce jour, même si les produits frais comme les légumes, les fruits, la viande ne sont pas accessibles, mais l’arrêt, depuis le 14 novembre, du flux de camions de marchandises entrant dans la bande de Gaza laisse craindre la survenue rapide d’une situation d’insécurité alimentaire.
Le fuel risque également de manquer rapidement et l’électricité est déjà coupée plusieurs heures par jour.
La population de Gaza, dont 51 % d’enfants, affaiblie par plusieurs années de blocus et les conséquences de l’opération militaire « Plomb durci » de 2009, dépendante à 80 % de l’aide humanitaire avec 60 % de foyers dans une situation d’insécurité alimentaire, était déjà dans une situation de grande vulnérabilité.