Un journaliste du Bondy Blog a pu rencontrer Abderrahmane Dahmane, l’ex-conseiller à l’intégration de Nicolas Sarkozy. Le créateur du Conseil des démocrates musulmans français, avait été limogé par l’Elysée, suite à ses propos sur Jean-François Copé : « L’UMP de Copé, c’est la peste pour les musulmans ». Depuis, le parti présidentiel a lancé l’Union des Français musulmans (UFM), composé de musulmans affiliés à l’UMP et favorables au débat sur la laïcité du 5 avril prochain. Abderrahmane Dahmane, quand à lui, maintient ses postions sur M.Copé et accuse Sarkozy de laxisme.
« Le Nicolas de 2003, celui qui a ouvert le monde politique à la diversité, n’est plus le Nicolas de 2011. Il a changé. Il a donné à un homme, à son adversaire, à quelqu’un qui souhaite sa défaite, les rênes du parti. En donnant l’UMP à Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy s’est fait hara-kiri. C’est Copé qui est derrière le débat sur l’islam. J’ai trouvé ça scandaleux. On ne se cache pas derrière un débat sur la laïcité pour faire de l’islamophobie. » Si la sentence est sans appel pour le secrétaire général de l’UMP, les propos de M. Dahmane sont plus mesurés lorsqu’il parle de Nicolas Sarkozy : « Je dédouane Sarkozy de 2003 à 2009. Maintenant ce qu’il fait, c’est qu’il laisse faire ».
Abderrahmane Dahmane regrette surtout le manque de communication avec le président. « J’ai envoyé une note à Nicolas Sarkozy, disant que ce débat était contre-productif. Je n’ai pas eu de réponse alors que ce n’est pas dans ses habitudes », a-t-il déclaré. « C’est fini, niet, ce n’est plus mon candidat. S’il avait voulu qu’on reste ensemble il m’aurait appelé pour me limoger. On n’envoie pas un sbire annoncer un truc pareil à un ami », conclut ainsi M. Dahmane.
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Abderrahmane Dahmane regrette surtout le manque de communication avec le président. « J’ai envoyé une note à Nicolas Sarkozy, disant que ce débat était contre-productif. Je n’ai pas eu de réponse alors que ce n’est pas dans ses habitudes », a-t-il déclaré. « C’est fini, niet, ce n’est plus mon candidat. S’il avait voulu qu’on reste ensemble il m’aurait appelé pour me limoger. On n’envoie pas un sbire annoncer un truc pareil à un ami », conclut ainsi M. Dahmane.
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