Sur le vif
D’ici à quelques semaines, la construction de la première mosquée de Danemark dotée d’un minaret sera achevée. C’est un minaret de 22 mètres qui surplombera le lieu de culte en construction à Copenhaque.
En 1990, la municipalité avait donné sa première autorisation pour l'édification d'une mosquée mais il aura fallu attendre de nombreuses années avant que les travaux démarrent. « Nous aurions pu construire des dizaines de mosquées depuis vingt ans mais il nous manquait toujours le financement », explique, ravi, Hamid el Mousti. « Cette édification représente l'acceptation officielle de la communauté musulmane », a commenté cet ancien conseiller municipal de Copenhague.
Ce financement a finalement été trouvé auprès du Qatar qui a pris en charge les 150 millions de couronnes (20 millions d'euros) du projet qui comporte en plus d’un espace cultuel, une école, un restaurant et un centre culturel sur une surface totale de 6800 m².
Les critiques sur ce projet de mosquée comportant un minaret, une première au Danemark, n’ont pas tardé à fuser dans un pays où la publication des caricatures de Muhammad a embrassé des pays musulmans en 2006.
Carl Christian Ebbesen, le porte-parole du parti d’extrême droite, le peuple danois (DPP), a vivement critiqué la construction du « symbole d'une religion qui ne reconnaît ni la démocratie ni les droits des femmes ». Dans une tribune publiée en juillet dernier dans le journal Politiken, l'ancienne ministre danoise de l'emploi et de l'égalité des chances, Inger Stojberg, appelait, par ailleurs, les musulmans à « aller voir ailleurs » s'ils n'étaient pas prêts à intégrer les valeurs danoises, rapporte Jeune Afrique.
Au Danemark, la communauté musulmane, estimée à 226 000 personnes, soit environ 4 % de la population totale, subit comme partout en Europe, une montée de l'islamophobie. Le Parti du peuple danois, le parti d'extrême droite, dispose de 22 sièges au Parlement.
Lire aussi :
Danemark : le leader de la grande distribution lève l'interdiction du voile
Danemark : une deuxième mosquée en vue à Copenhague
En 1990, la municipalité avait donné sa première autorisation pour l'édification d'une mosquée mais il aura fallu attendre de nombreuses années avant que les travaux démarrent. « Nous aurions pu construire des dizaines de mosquées depuis vingt ans mais il nous manquait toujours le financement », explique, ravi, Hamid el Mousti. « Cette édification représente l'acceptation officielle de la communauté musulmane », a commenté cet ancien conseiller municipal de Copenhague.
Ce financement a finalement été trouvé auprès du Qatar qui a pris en charge les 150 millions de couronnes (20 millions d'euros) du projet qui comporte en plus d’un espace cultuel, une école, un restaurant et un centre culturel sur une surface totale de 6800 m².
Les critiques sur ce projet de mosquée comportant un minaret, une première au Danemark, n’ont pas tardé à fuser dans un pays où la publication des caricatures de Muhammad a embrassé des pays musulmans en 2006.
Carl Christian Ebbesen, le porte-parole du parti d’extrême droite, le peuple danois (DPP), a vivement critiqué la construction du « symbole d'une religion qui ne reconnaît ni la démocratie ni les droits des femmes ». Dans une tribune publiée en juillet dernier dans le journal Politiken, l'ancienne ministre danoise de l'emploi et de l'égalité des chances, Inger Stojberg, appelait, par ailleurs, les musulmans à « aller voir ailleurs » s'ils n'étaient pas prêts à intégrer les valeurs danoises, rapporte Jeune Afrique.
Au Danemark, la communauté musulmane, estimée à 226 000 personnes, soit environ 4 % de la population totale, subit comme partout en Europe, une montée de l'islamophobie. Le Parti du peuple danois, le parti d'extrême droite, dispose de 22 sièges au Parlement.
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