Médecins sans frontières (MSF) propose, jusqu’au dimanche 17 janvier, une immersion dans la vie des Palestiniens au travers de l’exposition « In Between Wars » (« Entre deux guerres ») à la Maison des Métallos, à Paris. Cette installation aurait pu passer inaperçue si elle n'avait pas été aussi violemment critiquée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en décembre. « On s’attendait à ce que l’installation suscite des critiques mais la réaction du CRIF a été au-delà de ce qui est de l’ordre du débat ou de la critique », nous confie Samantha Maurin, responsable du service production à la communication de MSF.
La tentative d'intimidation n'a donc pas porté ses fruits, bien au contraire. La controverse ayant été largement relayée par la presse, les réseaux de soutien aux droits des Palestiniens se sont mobilisés pour faire connaître l’exposition et lancer des appels à s'y rendre. « Cette polémique nous a fait de la publicité. On a vu affluer beaucoup plus de public (…) la semaine du 18 au 23 décembre, on a même eu du mal à réguler l’afflux de personnes », détaille Samantha Maurin.
La tentative d'intimidation n'a donc pas porté ses fruits, bien au contraire. La controverse ayant été largement relayée par la presse, les réseaux de soutien aux droits des Palestiniens se sont mobilisés pour faire connaître l’exposition et lancer des appels à s'y rendre. « Cette polémique nous a fait de la publicité. On a vu affluer beaucoup plus de public (…) la semaine du 18 au 23 décembre, on a même eu du mal à réguler l’afflux de personnes », détaille Samantha Maurin.
Attirer l'attention sur un quotidien oublié
Le projet « In between wars » est né d’une réflexion profonde sur le sens de l’action de MSF dans les Territoires occupés palestiniens. « Nous étions face aux mêmes causes qui provoquaient les mêmes symptômes. On se demande si, au final, on ne rend pas service au système de l’occupation en allégeant les souffrances des Palestiniens entre deux pics de violence », explique Samantha Maurin, qui a coordonné la création de l'installation.
Celle-ci prend la forme d’un labyrinthe dont les murs reproduisent des aspects du quotidien des Palestiniens. Les visiteurs sont équipés d’une tablette numérique et d’un casque audio pour entendre les témoignages des Palestiniens sous fond d’ambiances sonores réelles enregistrées par MSF. L'ONG a souhaité ainsi prendre la parole de façon différente afin de communiquer sur les difficultés quotidiennes d'habitants confrontés à l'occupation israélienne. « L’attention médiatique décroit considérablement quand il n’y a plus d’offensive sur Gaza. Les conséquences sur le quotidien restent donc invisibles. On ne sait pas ce que c’est de vivre chaque jour avec les obstacles de l’occupation à Gaza comme en Cisjordanie », nous indique-t-elle. A travers l'exposition, réussie, les visiteurs en sortent davantage sensibilisés. Les organisateurs gagnent ainsi leur pari.
Celle-ci prend la forme d’un labyrinthe dont les murs reproduisent des aspects du quotidien des Palestiniens. Les visiteurs sont équipés d’une tablette numérique et d’un casque audio pour entendre les témoignages des Palestiniens sous fond d’ambiances sonores réelles enregistrées par MSF. L'ONG a souhaité ainsi prendre la parole de façon différente afin de communiquer sur les difficultés quotidiennes d'habitants confrontés à l'occupation israélienne. « L’attention médiatique décroit considérablement quand il n’y a plus d’offensive sur Gaza. Les conséquences sur le quotidien restent donc invisibles. On ne sait pas ce que c’est de vivre chaque jour avec les obstacles de l’occupation à Gaza comme en Cisjordanie », nous indique-t-elle. A travers l'exposition, réussie, les visiteurs en sortent davantage sensibilisés. Les organisateurs gagnent ainsi leur pari.
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