« Consensus », c’est le mot répété jeudi 19 juillet lors de la commission théologique de l’Institut musulman de la Grande Mosquée de Paris (GMP), présidée par le recteur Dalil Boubakeur, en présence du président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), Ahmed Jaballah. Consensus car ils se sont accordés pour fixer la date du Ramadan au vendredi 20 juillet.
« Nous avons décidé de nous baser sur les calculs astronomiques », indique M. Jaballah. « Un consensus a été trouvé entre les différentes fédérations, dont l’UOIF », ajoute Dalil Boubakeur.
Cette année 2012, ils ont décidé de tenir compte des calculs astronomiques pour fixer les dates de début et de fin du Ramadan. « Ce n’est pas une décision solitaire mais un consensus. C’est le fruit d’une concertation », nous précise le recteur de la Grande Mosquée de Paris. « Dans les décisions en islam, ce qui compte, c’est l’unanimité», ajoute-t-il.
Avec les calculs astronomiques, les dates du Ramadan et des fêtes musulmanes peuvent être connues plusieurs années à l’avance. Ils permettent de savoir quand la lune annonçant le début du mois du Ramadan sera visible sans tenir compte des différents lieux géographiques. On peut ainsi fixer une date commune pour l’ensemble de la population musulmane dans le monde.
Mais jeudi 19 juillet, la bonne entente n’était pas totale car le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’était pas représenté dans l'enceinte de la Grande Mosquée de Paris lors de l'annonce médiatique du début du Ramadan.
Depuis, la démission de la GMP au bureau exécutif du CFCM, les tensions ne se sont pas apaisées.
Cependant, réuni de son côté en commission pour la nuit du Doute, le CFCM a également annoncé le début du Ramadan pour le 20 juillet.
Discordance politique, consensus scientifico-théologique... Malgré les dissensions internes en coulisses au sein de l'élite musulmane, pour cette année 2012 les musulmans de France ont donc tous entamé en même temps ce mois de jeûne.
Lire aussi :
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La réforme du CFCM
« Nous avons décidé de nous baser sur les calculs astronomiques », indique M. Jaballah. « Un consensus a été trouvé entre les différentes fédérations, dont l’UOIF », ajoute Dalil Boubakeur.
Cette année 2012, ils ont décidé de tenir compte des calculs astronomiques pour fixer les dates de début et de fin du Ramadan. « Ce n’est pas une décision solitaire mais un consensus. C’est le fruit d’une concertation », nous précise le recteur de la Grande Mosquée de Paris. « Dans les décisions en islam, ce qui compte, c’est l’unanimité», ajoute-t-il.
Avec les calculs astronomiques, les dates du Ramadan et des fêtes musulmanes peuvent être connues plusieurs années à l’avance. Ils permettent de savoir quand la lune annonçant le début du mois du Ramadan sera visible sans tenir compte des différents lieux géographiques. On peut ainsi fixer une date commune pour l’ensemble de la population musulmane dans le monde.
Mais jeudi 19 juillet, la bonne entente n’était pas totale car le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’était pas représenté dans l'enceinte de la Grande Mosquée de Paris lors de l'annonce médiatique du début du Ramadan.
Depuis, la démission de la GMP au bureau exécutif du CFCM, les tensions ne se sont pas apaisées.
Cependant, réuni de son côté en commission pour la nuit du Doute, le CFCM a également annoncé le début du Ramadan pour le 20 juillet.
Discordance politique, consensus scientifico-théologique... Malgré les dissensions internes en coulisses au sein de l'élite musulmane, pour cette année 2012 les musulmans de France ont donc tous entamé en même temps ce mois de jeûne.
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