Après des mois d’âpres débats qui ont divisé les Français tout autant que la majorité jusqu’à la démission de Christiane Taubira du gouvernement, le projet d’extension de la déchéance de nationalité et de la constitutionnalisation de l’état d’urgence a été abandonné mercredi 30 mars.
« J’ai décidé de clore le débat constitutionnel mais je ne dévierai pas des engagements que j’ai pris pour assurer la sécurité du pays », a déclaré François Hollande. Le président de la République, qui avait défendu bec et ongles la révision constitutionnelle avec son Premier ministre Manuel Valls, a renoncé à ce projet annoncé aux lendemains des attentats du 13 novembre 2015 devant les parlementaires.
Sans revenir sur le fond du débat, il a choisi de mettre la faute sur l’opposition, dont une partie est « hostile à toute révision constitutionnelle », a indiqué le chef de l'Etat. Même son de cloche pour Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, qui a présenté les « excuses » de la majorité aux Français pour n'avoir pas « convaincu la droite en générale et la droite sénatoriale en particulier » de voter le projet de révision constitutionnelle, qui ne comportait plus la mention de la binationalité après le vote à l'Assemblée nationale en février.
Voulant étendre la déchéance de nationalité aux binationaux, la droite au Sénat « a choisi un autre cheminement rendant impossible l'accord des deux assemblées », a déclaré Jean-Christophe Cambadélis. L'échec est cuisant pour le gouvernement qui avait largement ouvert la voie à l'opposition en créant les conditions de cet « autre cheminement ». Il est désormais bien trop tard pour se dédouaner de toute responsabilité dans cette affaire politique.
« J’ai décidé de clore le débat constitutionnel mais je ne dévierai pas des engagements que j’ai pris pour assurer la sécurité du pays », a déclaré François Hollande. Le président de la République, qui avait défendu bec et ongles la révision constitutionnelle avec son Premier ministre Manuel Valls, a renoncé à ce projet annoncé aux lendemains des attentats du 13 novembre 2015 devant les parlementaires.
Sans revenir sur le fond du débat, il a choisi de mettre la faute sur l’opposition, dont une partie est « hostile à toute révision constitutionnelle », a indiqué le chef de l'Etat. Même son de cloche pour Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, qui a présenté les « excuses » de la majorité aux Français pour n'avoir pas « convaincu la droite en générale et la droite sénatoriale en particulier » de voter le projet de révision constitutionnelle, qui ne comportait plus la mention de la binationalité après le vote à l'Assemblée nationale en février.
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