Le Secours Islamique France (SIF) est une ONG de solidarité internationale, dont la première intervention s’est faite au Soudan en 1983 pour soulager la souffrance des personnes victimes de la grande sécheresse.
Nous avons depuis cette crise apporté de l’aide principalement aux personnes victimes de grandes catastrophes naturelles, de guerres…
Après une dizaine d’années d’existence, notre souci a été de sortir les populations sinistrées de la dépendance.
Nous n’avons rien inventé, les fondements du SIF puisent leurs fondements dans la religion musulmane qui donne une grande importance à l’action humanitaire et caritative.
Ainsi le Secours Islamique œuvre pour atténuer les souffrances des plus démunis en France et dans le monde. Il place le bénéficiaire au centre de son action et développe des projets de micro-crédit pour apporter des réponses adéquates aux populations en difficultés.
Nous avons depuis cette crise apporté de l’aide principalement aux personnes victimes de grandes catastrophes naturelles, de guerres…
Après une dizaine d’années d’existence, notre souci a été de sortir les populations sinistrées de la dépendance.
Nous n’avons rien inventé, les fondements du SIF puisent leurs fondements dans la religion musulmane qui donne une grande importance à l’action humanitaire et caritative.
Ainsi le Secours Islamique œuvre pour atténuer les souffrances des plus démunis en France et dans le monde. Il place le bénéficiaire au centre de son action et développe des projets de micro-crédit pour apporter des réponses adéquates aux populations en difficultés.
Rachid Lahlou : « L’exercice de l’acte humanitaire chez le musulman est une composante essentielle de la pratique religieuse. »
Notre sensibilité a été tournée vers les pays du Sud à cause de la situation dramatique dans laquelle ils vivent, aggravée par l’absence de tout système social ou d’accompagnement. Toutefois, cela ne nous a pas fait oublier la misère et la détresse vécues par les populations dans notre pays.
Aujourd’hui, le SIF pense qu’il y a un vrai besoin en France et a décidé de déployer plus d’efforts budgétaires et humains.
En 2008, notre première épicerie solidaire « Épisol » a vu le jour à Saint-Denis, cinq sont en cours d’ouverture à Marseille, à Lyon, à Lille, à Bordeaux et à Strasbourg.
Nous avons également développé un certain nombre de programmes envers les populations ciblées tels que le : couscous de l’amitié et les maraudes (distribution de kits d’hygiène et d’alimentation) pour les sans-domicile fixe ; les colis alimentaires pour les familles modestes…
Pour être complets, les fondements du SIF puisent dans la religion musulmane qui donne une grande importance à l’action humanitaire et caritative. Au moins deux des cinq piliers de l’islam traduisent cette importance : la zakât (aumône obligatoire) et le Ramadan (mois du partage) à travers d’innombrables versets et traditions prophétiques incitatifs en ce sens.
Faire un don ou secourir un sinistré sont des actes qui ne sont pas laissés à la libre appréciation du croyant mais sont obligatoires au même titre que la prière, le jeûne du Ramadan ou le pèlerinage à La Mecque. L’exercice de l’acte humanitaire chez le musulman est donc une composante essentielle de la pratique religieuse, qu’il se limite à un don en argent ou en nature ou qu’il revête une forme plus pratique telle que, par exemple, don de soi, secours ou distribution d’aide.
Cette dimension religieuse motive, canalise et intensifie les autres dimensions que sont l’affectif et le sens du devoir.
Aujourd’hui, le SIF pense qu’il y a un vrai besoin en France et a décidé de déployer plus d’efforts budgétaires et humains.
En 2008, notre première épicerie solidaire « Épisol » a vu le jour à Saint-Denis, cinq sont en cours d’ouverture à Marseille, à Lyon, à Lille, à Bordeaux et à Strasbourg.
Nous avons également développé un certain nombre de programmes envers les populations ciblées tels que le : couscous de l’amitié et les maraudes (distribution de kits d’hygiène et d’alimentation) pour les sans-domicile fixe ; les colis alimentaires pour les familles modestes…
Pour être complets, les fondements du SIF puisent dans la religion musulmane qui donne une grande importance à l’action humanitaire et caritative. Au moins deux des cinq piliers de l’islam traduisent cette importance : la zakât (aumône obligatoire) et le Ramadan (mois du partage) à travers d’innombrables versets et traditions prophétiques incitatifs en ce sens.
Faire un don ou secourir un sinistré sont des actes qui ne sont pas laissés à la libre appréciation du croyant mais sont obligatoires au même titre que la prière, le jeûne du Ramadan ou le pèlerinage à La Mecque. L’exercice de l’acte humanitaire chez le musulman est donc une composante essentielle de la pratique religieuse, qu’il se limite à un don en argent ou en nature ou qu’il revête une forme plus pratique telle que, par exemple, don de soi, secours ou distribution d’aide.
Cette dimension religieuse motive, canalise et intensifie les autres dimensions que sont l’affectif et le sens du devoir.
Les défis d’une organisation internationale humanitaire telle que le Secours islamique
Le SIF, qui travaille dans trois secteurs que sont l’urgence, le développement et le plaidoyer, rencontrent plusieurs types de défis.
1. Le manque de coopération des acteurs de l’humanitaire en France en comparaison des ONG anglo-saxonnes peut être considéré à la fois comme un point de faiblesse et comme un défi.
2. La croissance plus qu’inquiétante de la pauvreté dans le monde en parallèle d’une baisse des moyens alloués dans certains pays pour faire face à ce fléau.
3. Une concurrence accrue entre les acteurs humanitaires caritatifs à la recherche de fonds institutionnels pour leurs programmes.
4. L’acceptation de la diversité des acteurs de l’action humanitaire : c’est un défi qui s’est posé au SIF dès ses débuts et qui a nécessité des efforts importants. La compréhension culturelle et cultuelle est indispensable pour mener à bien nos programmes.
5. La connaissance du terrain et des populations auxquelles on va apporter notre aide.
6. Le dernier défi est celui du combat que l’on doit mener contre les ignorances de tous bords, ce qu’on appelle le « choc des ignorances ».
En France, les problématiques de pauvreté et de précarité sont de plus en plus nombreuses et complexes. La Mission Sociale France développe des projets de solidarité pour soulager la souffrance des personnes les plus démunies : familles en situation de précarité, sans-abri, migrants, demandeurs d’emploi, personnes âgées, personnes en situation de handicap…
Ce texte est issu d’une intervention prononcée le 14 novembre 2009, à l’occasion du colloque « Religions et justice sociale », lors de la 9e Semaine de rencontres islamo-chrétiennes (SERIC).
* Rachid Lahlou est président-fondateur du Secours Islamique France, ONG qui fêtera ses vingt ans d’existence et de missions humanitaires en 2011.
1. Le manque de coopération des acteurs de l’humanitaire en France en comparaison des ONG anglo-saxonnes peut être considéré à la fois comme un point de faiblesse et comme un défi.
2. La croissance plus qu’inquiétante de la pauvreté dans le monde en parallèle d’une baisse des moyens alloués dans certains pays pour faire face à ce fléau.
3. Une concurrence accrue entre les acteurs humanitaires caritatifs à la recherche de fonds institutionnels pour leurs programmes.
4. L’acceptation de la diversité des acteurs de l’action humanitaire : c’est un défi qui s’est posé au SIF dès ses débuts et qui a nécessité des efforts importants. La compréhension culturelle et cultuelle est indispensable pour mener à bien nos programmes.
5. La connaissance du terrain et des populations auxquelles on va apporter notre aide.
6. Le dernier défi est celui du combat que l’on doit mener contre les ignorances de tous bords, ce qu’on appelle le « choc des ignorances ».
En France, les problématiques de pauvreté et de précarité sont de plus en plus nombreuses et complexes. La Mission Sociale France développe des projets de solidarité pour soulager la souffrance des personnes les plus démunies : familles en situation de précarité, sans-abri, migrants, demandeurs d’emploi, personnes âgées, personnes en situation de handicap…
Ce texte est issu d’une intervention prononcée le 14 novembre 2009, à l’occasion du colloque « Religions et justice sociale », lors de la 9e Semaine de rencontres islamo-chrétiennes (SERIC).
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