La bataille fait toujours autant rage à Kobané entre les forces kurdes et l’Etat islamique. L'organisation a torturé et battu des dizaines d'adolescents âgés entre 14 et 16 ans originaires de cette ville kurde en Syrie. Cette nouvelle accusation a été portée, mardi 4 novembre, par l'ONG Human Rights Watch (HRW).
Ces garçons faisaient partie d'un groupe de 250 jeunes pris en otage par l'EI alors qu'ils rentraient chez eux, le 29 mai dernier, après avoir passé leurs examens scolaires à Alep, avant le début du siège de Kobané mi-septembre. La centaine de filles a été libérée au bout de quelques heures, pas les garçons au nombre de 153. Les 25 derniers détenus ont été libérés fin octobre.
Quatre garçons qui ont retrouvé la liberté ont fourni à l’ONG des témoignages détaillés sur les souffrances endurées au cours des quatre mois durant lesquels ils ont été détenus avec une centaine d’autres écoliers. Désormais en Turquie, où ils ont trouvé refuge après leur libération à la fin du mois de septembre, ils racontent avoir été « sévèrement battus avec des tuyaux et des câbles électriques lors de leur détention, et ont été forcés de regarder des vidéos montrant des attaques menées par l’État islamique, ainsi que des décapitations ».
« Les combattants de l’État islamique avaient l’habitude de battre les garçons qui avaient tenté de s'enfuir de l'école de Manbij, qui avaient du mal à suivre les leçons imposées sur l’islam, ou dont le comportement déplaisait à leurs ravisseurs », rapporte encore HRW. Les quatre garçons ont ajouté qu'aucune explication pour leur libération ne leur avait été donnée lorsqu’ils ont été relâchés, hormis le fait qu'ils avaient fini leur formation religieuse. « En les libérant, les combattants de l’Etat islamique ont remis à chacun d’entre eux la somme de 150 livres syriennes (1$US), ainsi qu’un DVD sur des thèmes religieux », ajoute-t-on.
« Depuis le début du soulèvement en Syrie, des enfants ont subi l’horreur de la détention et de la torture, d'abord aux mains des forces gouvernementales du président Assad, et maintenant aux mains de l'État islamique », a commenté Fred Abrahams, conseiller spécial auprès de la division Droits des enfants à Human Rights Watch.
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Ces garçons faisaient partie d'un groupe de 250 jeunes pris en otage par l'EI alors qu'ils rentraient chez eux, le 29 mai dernier, après avoir passé leurs examens scolaires à Alep, avant le début du siège de Kobané mi-septembre. La centaine de filles a été libérée au bout de quelques heures, pas les garçons au nombre de 153. Les 25 derniers détenus ont été libérés fin octobre.
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