Un mois et demi après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, la cinquantaine de pays réunis dimanche 12 octobre, au Caire, a promis de donner 5,4 milliards de dollars pour financer la reconstruction de Gaza.
Ce montant est supérieur aux 4 milliards de dollars dont l’Autorité palestinienne disait avoir besoin pour reconstruire les 18 000 maisons et les nombreuses infrastructures réduites à néant. Le plus gros donateur, le Qatar, a promis de donner 1 milliard de dollars à lui seul. L’Arabie Saoudite versera, quant à elle, 500 millions de dollars, et les autres pays du Golfe verseront près de 500 millions également. L’aide européenne s’élèvera à 450 millions d’euros, celle des Etats-Unis à 400 millions sur quatre ans, avec un versement immédiat de 212 millions d’euros.
Mais les donateurs, fatigués de financer la reconstruction de Gaza après chaque campagne militaire d’Israël, ont exigé la reprise des négociations de paix et la réconciliation entre le Hamas et le Fatah, conditions préalables au versement effectif des aides. Bien que les négociations de paix soient au point mort, le nouveau gouvernement d’union nationale s'est réuni à Gaza pour la première fois le 9 octobre depuis sa formation, en juin, à laquelle Israël avait voulu mettre fin.
Une question revenait en filigrane de chacun des intervenants à la tribune : de l'argent pour reconstruire... jusqu’à la prochaine guerre ? Alors qu’il s’agit de la troisième réunion du type en six ans, les pays arabes mais aussi des pays occidentaux ont fait part de leur exaspération à financer la reconstruction de l'enclave palestinienne, d’autant que « ceux qui détruisent ne mettent pas la main au portefeuille », a fait remarquer le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Cependant, aucun n'a formulé la volonté de sanctionner Israël, source de la destruction de Gaza, afin de l'appeler à respecter le droit international constamment violé.
Sur le terrain, la reconstruction devrait se heurter au « mécanisme provisoire » ratifié par Israël et l’Autorité palestinienne en septembre dernier, sous l’égide du coordinateur de l’ONU pour le processus de paix, Robert Serry. Le dispositif permettra à Israël de surveiller l’usage des matériaux de construction entrant à Gaza, dans le but qu'ils ne soient pas détournés à des fins militaires. L’accord fait l’objet de nombreuses critiques d’ONG. Alors qu'il est censé accélérer le processus, la reconstruction de Gaza pourrait ainsi prendre plusieurs décennies si ce dispositif est appliqué, selon les associations. Plus encore si Israël décide d'une nouvelle destruction de Gaza dans un avenir plus ou moins proche.
Ce montant est supérieur aux 4 milliards de dollars dont l’Autorité palestinienne disait avoir besoin pour reconstruire les 18 000 maisons et les nombreuses infrastructures réduites à néant. Le plus gros donateur, le Qatar, a promis de donner 1 milliard de dollars à lui seul. L’Arabie Saoudite versera, quant à elle, 500 millions de dollars, et les autres pays du Golfe verseront près de 500 millions également. L’aide européenne s’élèvera à 450 millions d’euros, celle des Etats-Unis à 400 millions sur quatre ans, avec un versement immédiat de 212 millions d’euros.
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