Sur le vif
Engagés dans un exode « sans précédent » de Birmanie depuis plusieurs semaines, plusieurs milliers de Rohingyas auraient disparu depuis leur départ du pays, a révélé samedi 15 novembre Projet Arakan, une ONG spécialisée dans le suivi de la minorité musulmane.
Depuis la mi-octobre, 12 000 Rohingyas auraient pris la mer depuis l’Etat d'Arakan (Rakhine), a déclaré Chris Lewa, la directrice de l’ONG, dans le but d’atteindre la Malaisie, un des principaux pays musulman de la région. Mais les Rohingyas en exil n’auraient toujours pas débarqué, ni contacté leur famille après leur voyage qui dure généralement quelques jours. « Où sont-ils ? Nous devenons très inquiets », s’est désolé Chris Lewa.
La plupart transitent par la Thaïlande où ils sont parfois enlevés par des trafiquants d’êtres humains et détenus dans des camps construits dans la jungle, dans le but d'obtenir une rançon. Quand ils ne sont pas enlevés, les Rohingyas en transit peuvent être arrêtés et emprisonnés par les autorités thaïlandaises pour immigration illégale.
Les officiers de l’armée thaïlandaise ont été formés pour empêcher les bateaux d'atteindre la côte du pays, a révélé Banpot Phunpian, un porte-parole du commandement des opérations de sécurité interne de la Thaïlande. Selon lui, les Rohingyas qui ont quitté la Birmanie le mois dernier pourraient être « cachés sur des îles à proximité de la Thaïlande ».
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki_Moon a une nouvelle fois appelé, mercredi 12 novembre, à mettre fin aux discriminations touchant à la communauté rohingya, soulignant que « les Rohingyas devraient avoir accès à la citoyenneté… sans aucune discrimination. » Le même jour, Barack Obama, en déplacement en Malaisie, s’est dit « profondément inquiet » du sort des Rohingyas et a lui aussi souligné le droit de la minorité à accéder à la citoyenneté.
Lire aussi :
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Depuis la mi-octobre, 12 000 Rohingyas auraient pris la mer depuis l’Etat d'Arakan (Rakhine), a déclaré Chris Lewa, la directrice de l’ONG, dans le but d’atteindre la Malaisie, un des principaux pays musulman de la région. Mais les Rohingyas en exil n’auraient toujours pas débarqué, ni contacté leur famille après leur voyage qui dure généralement quelques jours. « Où sont-ils ? Nous devenons très inquiets », s’est désolé Chris Lewa.
La plupart transitent par la Thaïlande où ils sont parfois enlevés par des trafiquants d’êtres humains et détenus dans des camps construits dans la jungle, dans le but d'obtenir une rançon. Quand ils ne sont pas enlevés, les Rohingyas en transit peuvent être arrêtés et emprisonnés par les autorités thaïlandaises pour immigration illégale.
Les officiers de l’armée thaïlandaise ont été formés pour empêcher les bateaux d'atteindre la côte du pays, a révélé Banpot Phunpian, un porte-parole du commandement des opérations de sécurité interne de la Thaïlande. Selon lui, les Rohingyas qui ont quitté la Birmanie le mois dernier pourraient être « cachés sur des îles à proximité de la Thaïlande ».
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki_Moon a une nouvelle fois appelé, mercredi 12 novembre, à mettre fin aux discriminations touchant à la communauté rohingya, soulignant que « les Rohingyas devraient avoir accès à la citoyenneté… sans aucune discrimination. » Le même jour, Barack Obama, en déplacement en Malaisie, s’est dit « profondément inquiet » du sort des Rohingyas et a lui aussi souligné le droit de la minorité à accéder à la citoyenneté.
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