Des non musulmans peuvent être victimes d’islamophobie. C’est la malheureuse expérience vécue par des pèlerins qui faisaient route vers Saint-Jacques de Compostelle. Ils avaient fait une halte spirituelle le 4 juillet dans une petite église du bourg d’Anse, à proximité de Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône, lorsqu’ils ont été pris pour… des présumés terroristes.
Les pèlerins se sont tranquillement installés dans le lieu de culte alors que se déroulait un mariage. Habillés en toges blanches, ils ont été confondus par des « musulmans extrémistes » vêtus en djellaba par des invités de la cérémonie qui ne comprenaient pas le sens de leur présence dans l'église. En panique, ces derniers ont alors appelé les forces de l'ordre qui ont débarqué sur les lieux pour interroger les suspects.
Les gendarmes se sont très vite rendus compte de la méprise après une rapide explication avec les pèlerins. L’incident, rapporté par la presse lyonnaise le 16 juillet, met en évidence les crispations, en France, plus fortes à l’égard de l’islam et des musulmans depuis les attentats à Paris.
« Les pèlerins n'ont pas particulièrement affiché d'appartenances religieuses et n'ont montré que de la curiosité pour la cérémonie. Mais voilà, quelques jours après l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier, un simple bâton de marche peut ressembler à une kalachnikov et un vêtement ample engendre bien des peurs, même les plus irrationnelles... », fait part Lyon Capitale Selon le dernier bilan de l’Observatoire national contre l’islamophobie, les actes islamophobes ont quadruplé entre le premier semestre de l’année 2014 et celui de l’année 2015.
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Après-Charlie, une hausse de 281 % des actes islamophobes
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