Le Salon anticolonial, qui s’est tenu le 15 et 16 février à Paris, fut le premier et grand rendez-vous de la Semaine anticoloniale, prévue jusqu’au 3 mars. A cette occasion, trois prix ont été remis à trois personnalités : les prix du Colonialiste 2014, de la Françafrique et de la Fondation Frantz Fanon.
Le prix du Colonialiste de l’année a été décerné au philosophe Alain Finkielkraut, auteur du livre « L'identité malheureuse », pour être le promoteur du « délit d'accent » imputés aux « Beurs » et aux habitants des banlieues. Lors d’une intervention faite sur invitation de l’UMP le 23 janvier, il a accusé ces derniers d’avoir « un accent qui n'est plus français tout à fait. C'est tout à fait sidérant ! Ils sont nés en France, et pourquoi auraient-ils un accent... ».
Le prix de la Françafrique est quant à lui revenu au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, pour les multiples engagements militaires de la France en Afrique.
Le prix de la Fondation Frantz Fanon, du nom du célèbre penseur anticolonialiste, a été décerné, dimanche 16 février au prisonnier politique Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 30 ans en France pour complicité d'assassinat de deux diplomates. La citoyenneté d’honneur accordée par Bagnolet a été refusée à l’ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), fin janvier, par la justice.
Georges Ibrahim Abdallah est « un prisonnier politique condamné à perpétuité sans rémission pour avoir résisté au diktat impérial et à l’hégémonie coloniale israélo-américaine », « un symbole vivant de la résistance et de la dignité », a déclaré Mireille Fanon Mendès-France, présidente de la Fondation, pour qui la remise du prix à cet homme permet d’appuyer les exigences de libération jusque là refusées par le ministère de l’Intérieur.
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Le prix de la Françafrique est quant à lui revenu au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, pour les multiples engagements militaires de la France en Afrique.
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