« La discrimination à l’embauche pour les chômeurs d’origine étrangère augmente », note Qapa.fr, un site d'emploi mettant en relation candidats et employeurs. Celui-ci a publié, lundi 25 mars, son baromètre Emploi spécial Discrimination raciale, en soutien à la Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. le 21 mars.
« Dans les discours, les entreprises assurent ne faire aucune différence entre une personne d’origine étrangère et un Français pure souche. Dans les faits, la discrimination à l’embauche est parfaitement visible et forte. Une réalité qui se révèle en analysant l’activité de recherche des 700 000 demandeurs d’emploi sur Qapa en fonction de leur nom et prénom », explique Stéphanie Delestre, la fondatrice, sur le blog du site d’emploi.
« Nous observons que les consultations de profils anonymes sont parfaitement équivalentes pour tous les types de personnes sur Qapa. Mais, dès que les demandeurs d’emploi envoient effectivement leur CV… tout change ! », constate-t-elle.
Certains employeurs écartent d’emblée les candidats portant des noms à consonance étrangère. Résultat : « à compétences égales et à salaires équivalents, les demandeurs d’emploi d’origine étrangère doivent en faire deux fois plus que les autres », déplore Qapa.
Les résultats de son baromètre montrent ainsi que les personnes ayant un nom ou un prénom d’origine étrangère passent huit mois à rechercher un emploi alors que les candidats portant un nom typé français trouvent en moyenne un emploi après quatre mois de recherche. Les premiers envoient en moyenne 19 CV alors que les seconds doivent envoyer en moyenne 33 CV pour espérer décrocher un emploi, soit 75% de CV en plus.
« En 2006, la discrimination à l’embauche par l’origine ne concernait que 36% des types de discrimination. En 2013, l’origine semble être la principale cause de refus à l’embauche », indique également Qapa. « Tous les secteurs d’activité sont concernés par cette discrimination à l’embauche ainsi que l’ensemble des régions françaises » mais « paradoxalement, les femmes d’origine étrangère semblent être proportionnellement légèrement moins discriminées que les hommes. ».
L’égalité d’accès à l’emploi n’est pas encore d’actualité. L’origine ethnique reste la première cause de discrimination invoquée (23,5 %) dans les réclamations enregistrées par le Défenseur des droits, dont l’institution a remplacé en mai 2011 la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE).
Lire aussi :
Discriminations au travail : l’origine ethnique reste un critère
Casino Cafétéria condamné pour « discrimination raciale à l'embauche »
Airbus condamné pour discrimination raciale
L’origine : facteur numéro un des discriminations
Femme maghrébine et de banlieue : trop pour les entreprises !
Discriminations : le marché du travail gangrené par l’islamophobie
« Dans les discours, les entreprises assurent ne faire aucune différence entre une personne d’origine étrangère et un Français pure souche. Dans les faits, la discrimination à l’embauche est parfaitement visible et forte. Une réalité qui se révèle en analysant l’activité de recherche des 700 000 demandeurs d’emploi sur Qapa en fonction de leur nom et prénom », explique Stéphanie Delestre, la fondatrice, sur le blog du site d’emploi.
« Nous observons que les consultations de profils anonymes sont parfaitement équivalentes pour tous les types de personnes sur Qapa. Mais, dès que les demandeurs d’emploi envoient effectivement leur CV… tout change ! », constate-t-elle.
Certains employeurs écartent d’emblée les candidats portant des noms à consonance étrangère. Résultat : « à compétences égales et à salaires équivalents, les demandeurs d’emploi d’origine étrangère doivent en faire deux fois plus que les autres », déplore Qapa.
Les résultats de son baromètre montrent ainsi que les personnes ayant un nom ou un prénom d’origine étrangère passent huit mois à rechercher un emploi alors que les candidats portant un nom typé français trouvent en moyenne un emploi après quatre mois de recherche. Les premiers envoient en moyenne 19 CV alors que les seconds doivent envoyer en moyenne 33 CV pour espérer décrocher un emploi, soit 75% de CV en plus.
« En 2006, la discrimination à l’embauche par l’origine ne concernait que 36% des types de discrimination. En 2013, l’origine semble être la principale cause de refus à l’embauche », indique également Qapa. « Tous les secteurs d’activité sont concernés par cette discrimination à l’embauche ainsi que l’ensemble des régions françaises » mais « paradoxalement, les femmes d’origine étrangère semblent être proportionnellement légèrement moins discriminées que les hommes. ».
L’égalité d’accès à l’emploi n’est pas encore d’actualité. L’origine ethnique reste la première cause de discrimination invoquée (23,5 %) dans les réclamations enregistrées par le Défenseur des droits, dont l’institution a remplacé en mai 2011 la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE).
Lire aussi :
Discriminations au travail : l’origine ethnique reste un critère
Casino Cafétéria condamné pour « discrimination raciale à l'embauche »
Airbus condamné pour discrimination raciale
L’origine : facteur numéro un des discriminations
Femme maghrébine et de banlieue : trop pour les entreprises !
Discriminations : le marché du travail gangrené par l’islamophobie