Le candidat PS à la présidentielle, François Hollande, a déclaré, mardi 24 avril, à Laon (Aisne) que le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales « sera fait dans le quinquennat ».
« Tout ce que j'ai dit dans mon projet et dans mes 60 engagements, ça sera fait dans le quinquennat », a-t-il répondu à des journalistes qui l'interrogeaient sur les propos de Ségolène Royal selon laquelle cet engagement du programme du candidat n'avait « jamais été notre priorité ».
« Elle a dit que ce n'était pas une priorité au sens immédiat, ce n'est pas la première mesure que nous allons prendre, mais je ne distingue aucune mesure, j'ai dit un calendrier de ce que je ferai au tout début - l'exemplarité de l'État, le pouvoir d'achat accordé aux familles, des réformes que nous devons engager tout de suite pour redresser nos comptes publics, nos industries. Et puis aussi réviser nos institutions, ça viendra en son temps », a-t-il ajouté.
Le droit de vote des étrangers non communautaires résidant en France depuis cinq ans aux élections locales est le 50e des 60 engagements de François Hollande. La révision des institutions, dont cette mesure, est prévue entre août 2012 et juin 2013 dans « l'agenda du changement » du candidat socialiste.
Le Sénat, qui a basculé à gauche en septembre 2011, a adopté le 9 décembre dernier une proposition de loi accordant ce droit de vote. Le texte ne permettra pas aux étrangers de devenir maire mais pourront être des élus municipaux. Une mesure à laquelle s’est vivement opposé l’UMP.
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