Quatre personnes arrêtées lors de la manifestation pro-palestinienne de samedi 19 juillet à Paris ont été jugées en comparution immédiate, lundi, par le tribunal correctionnel de Paris.
Trois d’entre elles, qui n’ont pas le profil de casseurs, ont été condamnées à de la prison avec sursis. C'est un homme de 33 ans qui a écopé de la peine la plus lourde, 10 mois avec sursis. Le jeune ingénieur, père de famille, a été jugé coupable de « rébellion » et de « participation à un attroupement malgré les sommations de se disperser ». Il échappe aux six mois de prison ferme requis par le procureur pour qui il était un « meneur » du rassemblement interdit. L’homme ne verra pas non plus sa peine s’inscrire à son casier judiciaire qui reste vierge.
Un autre homme de 33 ans, informaticien de profession, a été condamné à 4 mois de prison avec sursis pour les mêmes accusations ainsi que celui de dissimulation de son visage lors de la manifestation. Ce père de trois enfants devra également verser 1 150 euros à un policier, blessé à la suite de son interpellation.
Une femme de 31 ans a, quant à elle, été condamnée à six mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d'intérêt général pour avoir lancé une bombe lacrymogène sur les forces de l’ordre. A la barre, la prévenue s’est défendue en expliquant avoir voulu se protéger en relançant une grenade qui venait de tomber à ses pieds.
Le quatrième prévenu, arrêté place de la Bastille, à Paris, a été relaxé des faits de rébellion qui lui étaient reprochés.
Chacun a usé de son droit démocratique de manifester malgré l'interdiction : ils ont, en outre, été lourdement condamnés pour leur action. Le jugement de sept autres manifestants doit suivre.
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