Sauvé in extremis mi-décembre par son riche voisin Abu Dhabi, Dubaï tente de faire oublier ses déboires, ne serait-ce que le temps d’une journée. Le plus haut gratte-ciel au monde se dresse désormais dans cet émirat, qui a inauguré en grande pompe, lundi 4 janvier, Burj Dubaï.
Six ans après la pose de la première pierre, la tour de verre et d’acier bluffe. Haute de plus de 816 mètres – soit deux fois et demie plus que la tour Eiffel – et de 200 étages, Burj Dubaï dispose de l’ascenseur le plus rapide au monde (40 secondes pour atteindre le sommet), de la fontaine, de la piscine et du restaurant les plus hauts du monde. Sa terrasse d’observation, situé au 124e étage, permet de voir jusqu’à 100 km à la ronde.
Propriété d’Emaar Properties, groupe immobilier émirati semi-public, la tour se situe dans un nouveau quartier de Dubaï où sera inauguré le plus grand centre commercial au monde. Coût total de la construction : 1,5 milliard d’euros. Selon les promoteurs, 90 % de la tour a déjà été vendue.
Plusieurs experts estiment désormais que Burj Dubaï est l’un des derniers projets pharaoniques du pays. L’éclatement de la bulle spéculative a fait reculer les prix de l’immobilier de 50 % depuis 2008 et ils risquent de chuter davantage cette année.
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