Le paysage politique égyptien se redéfinit sérieusement. Sur les 23 candidats en lice pour l'élection présidentielle de mai, dix ont été disqualifiés, dont les trois favoris qu'étaient le candidat des Frères musulmans Khairat al-Chater, le candidat des salafistes Hazem Salah Abou Ismaïl, et Omar Souleimane, ancien chef des services de renseignement d'Hosni Moubarak.
Khairat al-Chater a été exclu en raison d’une loi qui interdit toute personne ayant été condamnée à de la prison de jouir de ses droits civiques pendant six an. Incarcéré sous le régime du président Moubarak jusqu'en mars 2011, il n’a pas été amnistié. Hazem Salah Abou Ismaïl a été disqualifié au motif que sa mère, décédée en 2010, possédait la double nationalité égyptienne et américaine. Or, les candidats au poste de chef de l’Etat doivent être exclusivement Egyptiens comme leurs deux parents.
Quant à Omar Souleimane, il n’avait pas réuni le nombre minimum de signatures d'électeurs nécessaires. Ces derniers ne peuvent plus faire appel de la décision, prise samedi 14 avril par la commission électorale égyptienne et confirmée mardi 17 avril.
Les exclusions ont boosté les candidatures d'Amr Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue arabe, et d'Abdel Moneim Abol Fotouh, ex-membre des Frères musulmans exclu du mouvement. Il bénéficie du soutien du très influent cheikh égyptien Yusuf al-Qaradawi, installé au Qatar et consultant pour la chaîne Al-Jazeera.
Les Frères musulmans n’ont pas pour autant dit leur dernier mot. Ils restent en course à l’élection puisque Mohamed Morsi a fait acte de candidature en remplacement du richissime homme d'affaires Khairat al-Chater.
L’élection présidentielle, dont le premier tour va se tenir les 23 et 24 mai, vise à mettre fin au gouvernement provisoire de l’armée, au pouvoir depuis la chute d’Hosni Moubarak en février 2011. La liste définitive des candidats sera annoncée le 26 avril.
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