Le constructeur naval français DCNS, entreprise privée détenue à 64 % par l'Etat et 35 % par Thales, a signé un contrat d’un milliard d’euros avec l’Egypte pour fournir quatre corvettes Gowind à la marine égyptienne, a rapporté cette semaine La Tribune. Un navire sera construit à Lorient sur le site du groupe français, tandis que les trois autres seront fabriqués à Alexandrie, dans le cadre d'un transfert de technologies, toujours selon la même source.
La décision viendrait directement du président Abdel Fattah al-Sissi, qui aurait imposé son choix face aux offres proposées par les chantiers allemand ThyssenKrupp Marine Systems et néerlandais Damen. Un accord de principe avait déjà été décidé au mois de mars par l’ex-chef des armées.
Al-Sissi, tout juste élu président de l'Egypte avec plus de 96% des voix, près d’un an après la destitution de Mohamed Morsi et après avoir éliminé toute opposition religieuse ou laïque, notamment par des « procès de masse » au cours duquel des centaines de partisans des Frères musulmans ont été condamnés à mort.
Laurent Fabius n’a même pas attendu la proclamation officielle des résultats, le 3 mai, pour le féliciter. « La France lui souhaite du succès dans l’accomplissement de sa haute mission » a fait savoir le ministre des Affaires étrangères, vendredi 30 mai, encourageant l’Égypte « à suivre un processus de transition politique vers des institutions civiles respectueuses de l’État de droit, des droits de l’Homme et des libertés publiques ». Se faisant, le Quai d'Orsay légitime le nouveau pouvoir égyptien qui a bel et bien enterré toute aspiration à la liberté et la démocratie pour tous.
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