Lors de la commémoration du 39ème anniversaire de la guerre arabo-israélienne, le président égyptien Mohammed Morsi a tenu à rassurer les milieux conservateurs du pays quant à la compatibilité entre la demande de prêt auprès du Fond Monétaire Internationale (FMI) et les préceptes de la finance islamique.
« Je n’accepterai jamais que les Egyptiens vivent de l’usure », telle est la déclaration faite par le président lors de son discours. Selon le président, le prêt en question « ne constitue pas de l’usure » puisque les risques et les profits sont partagés entre la banque et le client mais il est peu probable que l'argent emprunté est véritablement à taux 0 %. Or, les prêts à intérêts sont effectivement interdits en islam.
En tous cas, ce prêt, qui pourra atteindre les 4,8 milliards de dollars, serait une véritable bouffée d’oxygène pour l’économie égyptienne. Si l’arrivée à terme du processus révolutionnaire avec le départ du pouvoir d’Hosni Moubarak est une source d’espoir pour le pays, l’Egypte se trouve actuellement dans une crise économique sans précédent. L’appui du FMI est donc vivement souhaité par l'actuel gouvernement, d’où cet intérêt particulier du président à rassurer le peuple égyptien et les milieux conservateurs.
Consciente des enjeux en question et de l’importance de la finance islamique, Christine Lagarde, directrice générale du FMI, s’est rangée aux côtés de M. Morsi en déclarant que son institution est prête à ouvrir les discussions sans conditions préalables concernant ce prêt. Une porte-parole du FMI a d'ailleurs déclaré qu’une équipe de l’institution sera envoyée en Egypte dans les semaines à venir pour commencer les discussions sur le plan d’aide.
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